L’ancien et le nouveau cimetières de Porto-Novo ont été débarassés des mauvaises herbes qui y avaient élu domicile avec des nids de serpents et autres. Les deux cimetières ont fait leurs toilettes du fait des festivités de tous les saints vivants comme morts, dénommées fête de la toussaint.
Celle-ci sera suivie ce vendredi de la fête des défunts. Les deux célébrations constituent des occasions privilégiées pour l’aménagement des cimetières. La tradition a été une fois encore respectée à Porto-Novo. Seulement les deux cimetières de Porto-Novo le doivent à l’esprit de générosité de la Fondation Claudine Talon. La fondation de la Première dame du Bénin s’est portée volontaire pour financer le nettoyage de ces deux lieux où reposent les illustres défunts à Porto-Novo débarrassées des mauvaises herbes. Le constat a été fait aussi bien à l’ancien cimetière sis à côté du Lycée Béhanzin que du côté du nouveau cimetière situé au quartier de Djègan-Daho. L’aménagement des deux sites a rendu aux parents des défunts l’accès facile aux tombes pour honorer leur mémoire. Cette action de la Fondation Claudine Talon a fait faire des économies à la mairie de Porto-Novo, informe le directeur des Services techniques (Dst), Evariste Adjagba. La municipalité a prévu, comme d’ailleurs chaque année, des ressources pour les travaux de nettoyage des deux cimetières. Mais avec l’intervention de l’organisation de la Première dame, la mairie n’a pu dépenser son argent, explique le Dst de la mairie de Porto-Novo. Evariste Adjagba remercie la fondation pour son œuvre altruiste. Les parents des défunts rencontrés sur les deux sites saluent également cette action sociale de l’organisation de la Première dame du Bénin. Si l’abondance des pluies sur la ville, ces derniers temps, a fait réapparaître les mauvaises herbes à certains endroits au niveau des deux cimetières, il est loisible de constater que cette situation a obligé certains visiteurs à donner quelques coups de houe et coupe-coupe pour mettre au propre les tombes de leurs illustres disparus. Les plus nantis en profitent pour élever et enjoliver les tombes de leurs défunts. Ce qui est rentable aux maçons, peintres, carreleurs et autres ouvriers présents sur le terrain. Ces derniers s’en tirent à bon compte tout comme aussi les vendeurs de pots de fleurs artificiels et de bougies à déposer sur les tombes en signe d’hommages aux parents défunts.
Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau