Le projet de budget de 2019 du ministère de l’Economie et des Finances (Mef) est de 15, 046 391 milliards F Cfa contre un montant de 18, 323 634 milliards F Cfa en 2018,…

Etude du projet de loi de finances 2019 au Parlement: Romuald Wadagni défend un projet de budget en baisse au Mef

Etude du projet de loi de finances 2019 au Parlement: Romuald Wadagni défend un projet de budget en baisse au Mef

Le projet de budget de 2019 du ministère de l’Economie et des Finances (Mef) est de 15, 046 391 milliards F Cfa contre un montant de 18, 323 634 milliards F Cfa en 2018, correspondant à un écart de 3,277 243 milliards F Cfa donc une baisse de 17,89%.

Ces crédits ouverts prennent en compte les dépenses de personnel estimées à 7, 395 621 milliards F Cfa ; les achats de biens et services pour un montant de 2, 347 523 milliards ; les transferts courants pour 3,434 701 milliards F Cfa et les acquisitions et grosses réparations évaluées à 868, 546 millions F Cfa. Les dépenses en capital relatives à un projet retenu dans le portefeuille du Programme d’investissements publics (Pip) au titre de la gestion 2019 s’élèvent à 1 milliard F Cfa. Il s’agit du Projet de construction du bâtiment des archives et du Centre de formation professionnelle de l’administration centrale des finances pour un montant prévisionnel d’un milliard de Francs Cfa entièrement pris en charge sur les ressources intérieures du budget national.
Le ministre Romuald Wadagni a présenté, vendredi 16 novembre dernier, ces prévisions budgétaires pour 2019 devant la Commission budgétaire parlementaire. Ces prévisions lui permettront d’atteindre les objectifs assignés par le chef de l’Etat à son ministère à savoir : assurer la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la politique générale de l’Etat en matière économique, financière et monétaire et en matière de construction et de conservation du patrimoine foncier et immobilier de l’Etat. Il s’agira, dans ce cadre, de mobiliser toutes les énergies du Mef pour améliorer la performance des structures du ministère ; consolider la stabilité macroéconomique ; améliorer la capacité de financement des dépenses de l’Etat ; assainir les dépenses publiques et améliorer la gestion des biens, meubles et immeubles de l’Etat et du patrimoine foncier national, renseigne l’argentier national.