« Le rebondissement spectaculaire observé dans le dossier « Icc-Services » est une machination politique, une fiction digne d’une télénovela.
Les déclarations contradictoires de certains « sachants », « accusés » et « prisonniers », les incohérences dans certains témoignages mal ficelés, les amalgames notés depuis le début, les « questions politiques » de certains juges et avocats visant à orienter les débats ou les réponses de certains « sachants », « accusés », « prisonniers » et la non légitimité de la CRIET sont des preuves irréfutables qu’à Porto-Novo, se déroule un simulacre de procès politique honteux et grossier.
Les objectifs de cette mascarade sont clairs :
- distraire le peuple
- distraire l’opposition et tenter de l’affaiblir
- salir et humilier certaines personnalités politiques de l’opposition
- empêcher certains leaders de l’opposition de prendre part aux législatives ou de battre librement campagne sur le terrain
- détourner l’attention de l’opinion publique nationale et internationale des préoccupations majeures du peuple : la famine, la misère, la pauvreté, le chômage, la précarité, la violation des Droits de l’Homme, la démolition de la démocratie et de l’Etat de droit, la pression fiscale avec la création des taxes tous azimuts…
Le pouvoir de Patrice TALON a peur des élections. Il connait déjà la sentence du peuple souverain. D’où ses manipulations politiciennes dans l’affaire « Icc-Services » et les persécutions des opposants.
Dans les conditions actuelles, tel que le procès « Icc-Services » se déroule, comment s’attendre à une issue heureuse ? Tout est fait pour que les responsabilités ne puissent être situées en toute impartialité et en toute équité.
Talon et son clan de mafieux veulent distraire l’opposition et le peuple pour continuer le pillage systématique des maigres ressources de notre pays et frauder massivement aux élections législatives.
Le piège des fossoyeurs patentés de l’économie nationale est connu.
L’opposition béninoise ne laissera personne lui dicter son agenda politique encore moins la détourner de sa trajectoire. »
Paris, France, le 23 décembre 2018
Léonce HOUNGBADJI
Président du PLP