L’exemplarité et la responsabilité vis-à-vis du fisc sont l’une des exigences auxquelles devront satisfaire tout citoyen briguant quelque poste électif dans notre pays. Le quitus fiscal, document administratif qui montre que le contribuable est en règle au regard de l’assiette et du recouvrement des impôts sur le revenu, de la contribution des patentes, de la TVA et de tous les autres impôts directs et indirects, est l’autre indispensable sésame pour être éligible à l’Assemblée Nationale; aux législatives du 28 Avril prochain.
A travers son communiqué en date du 14 janvier 2019, le Directeur Général des Impôts fixait ce 31 Janvier 2019, comme la date butoir où, tous les potentiels candidats, ne disposant pas encore d’un Identifiant Fiscal Unique (IFU) devront remplir les formalités pour avoir le quitus fiscal sans lequel , leur candidature, sera irrecevable, selon les injonctions du code électoral.
Encore huit (08) jours, pour que ceux qui n’ont pas encore rempli les formalités se mettent dans les rangs pour ne pas avoir à se morfondre quand aucun prolongement ne sera effectué. L’on pourrait légitimement s’inquiéter du faible effectif de ces contribuables qui entreront réellement en possession de ce sésame , si l’on réfère seulement à l’habileté légendaire du contribuable béninois à esquiver les conditions fixées en la matière pour déterminer la base imposable.
Certes, il est , cette réalité où certains partis ou mouvements, peinent encore à se conformer aux injonctions de la réforme du système partisan, mais il est aussi vraisemblable que pour siéger désormais à l’hémicycle, il faut être en règle vis-à-vis de fisc.
Avis donc aux potentiels candidats!
Paul DANONGBE