Les efforts du gouvernement béninois en matière de lutte contre la corruption ont induit une légère avancée dans l’indice de perception de la corruption (Ipc) de l’Ong Transparency international. Dans son classement pour le compte de l’année 2018, le Bénin a gagné un point (40 sur 100) par rapport à sa position en 2017. Toutefois le pays garde son rang au classement mondial, 85ème sur 180 pays.
Cette performance, quoique légère mérite d’être saluée. C’est déjà un pas encourageant qui est franchi par le gouvernement de la rupture qui fait de la lutte contre la corruption, son principal cheval de bataille.
Dès son accession au pouvoir en effet, le président de la République a affiché sa ferme volonté d’en découdre avec la corruption et autres actes de prévarication de deniers publics. Cette volonté manifeste a été traduite par des actes concrets dont la poursuite de plusieurs cadres de l’administration publique convaincus des actes de corruption. On se rappelle encore du scandale de Guichet Unique où plus et de concussion. Plusieurs personnes dont des autorités au sommet de l’Etat se faisaient partager les dividendes de cette activité portuaire avec la bénédiction des dirigeants d’alors. La révélation de ce scandale reste l’un des exploits du régime de la rupture dans les premiers mois de son avènement au pouvoir. L’annulation des concours frauduleux et la mise en place d’un système plus transparent d’entrée dans la fonction publique, sont également des facteurs qui crédibilisent la lutte contre la corruption.
A ces prouesses, il faut ajouter la poursuite et la levée d’immunité des certains parlementaires. De même, la lutte implacable initiée par le gouvernement du président Patrice Talon contre la corruption a largement trouvé du contenu à travers la suppression des barrières policières sur nos axes routiers. De véritables nids de corruption sont démasqués au sein de l’administration publique où les acteurs ont désormais le cœur à l’ouvrage.
Le classement de l’indice de perception de la corruption (Ipc) de l’Ong Transprency international pour le compte de l’année 2018 prouve que le Bénin est visiblement sur la bonne voie en matière de lutte contre la corruption. Le président Patrice Talon se doit de poursuivre dans cette lancée pour bouter hors de nos habitudes, cette gangrène qui plombent depuis des décennies, l’essor socio-économique du pays.
Omer ANIOUVI