Conformément au calendrier électoral rendu public, Il y a quelques semaines, par la Commission électorale nationale autonome (Cena), c’est cette semaine, notamment le 21 février, que les partis politiques devant…

Candidatures pour les législatives du 28 avril : La semaine de tous les soucis

Candidatures pour les législatives du 28 avril : La semaine de tous les soucis

Conformément au calendrier électoral rendu public, Il y a quelques semaines, par la Commission électorale nationale autonome (Cena), c’est cette semaine, notamment le 21 février, que les partis politiques devant prendre part aux législatives du 28 avril 2019 doivent déposer les dossiers de candidatures. À 72heures de ce délai, aucune formation politique n’est à même de dire qu’elle est prête. Et pour cause. Certaines pièces constitutives du dossier de candidature ne sont toujours pas disponibles. Et c’est l’expectative au sein des partis politiques, pour ce qui concerne la délivrance du récépissé et du certificat de mise en conformité par le ministère de l’intérieur, puis du quitus fiscal par la direction générale des impôts. Si on doit s’en tenir à la conférence de presse du ministre Sacca Lafia, jusqu’à jeudi dernier, aucun des dix partis politiques inscrits dans la démarche de se conformer à la nouvelle Charte des partis politiques ne satisfait encore aux exigences. La plupart d’entre eux étaient encore, la semaine dernière, dans les bureaux du ministère pour compléter certaines pièces. Même si selon les informations, la Dgid a délivré les premiers quitus fiscaux la semaine écoulée, c’était juste une centaine, et ce après des grognes et plaintes de demandeurs. L’attente a été bien longue,  faut-il le souligner. Encore qu’à ce jour, plusieurs candidats attendent toujours le sésame. Le défi tant au niveau du ministère de l’intérieur que de la Direction générale des impôts, reste donc grand. À partir de ce lundi, c’est une course contre la montre qui devrait s’observer dans les deux administrations étatiques. En 48 heures, peuvent-elles réellement satisfaire les demandes de quitus fiscal et de récépissé en instance pour libérer enfin les acteurs politiques de tous bords, du stress ? C’est une préoccupation qui doit être en ce moment commune aux états-majors des formations politiques. Plus les heures s’égrènent, plus les soucis seront grands et la tension pourrait monter d’un cran. Surtout que des partis politiques, à l’instar de l’Udbn dirigée par la députée Claudine Prudencio ont commencé à donner de la voix contre cette lenteur qui s’observe au niveau de l’administration publique. Si un report de date n’intervenait pas du côté de la Cena quant au dépôt des dossiers des candidats, Il y a lieu de s’interroger sur l’alchimie que feront la Dgid et le ministère de l’intérieur pour permettre aux partis politiques de rester dans le délai, et à la Cena de suivre normalement le calendrier établi. S’il est vrai que le dépôt des dossiers de candidatures court jusqu’au 6 mars, il est possible que beaucoup de candidats soient fixés sur leur positionnement ou non sur les listes cette semaine. Et c’est cela, l’autre souci.

Worou BORO