Une assemblée des Nations Unies sur le climat est attendue en Afrique du 11 au 15 Mars 2019. Elle sera organisée par l’organisation internationale MAPS, un Sanctuaire marin de paix arctique. En prélude à cette grande rencontre sur les changements climatiques, les différents ambassadeurs représentant le MAPS devront faire un travail préalable. C’est ce qui explique la grande séance de sensibilisation de la communauté béninoise par les deux ambassadeurs du Bénin, Mathias Kpètèhoto et Raphaël Koumakpayé. Plantant le décor, Mathias Kpètèhoto, a partagé avec l’assistance le rôle du MPAS qui sensibilise sur l’impact que la fusion des glaces polaires a sur la planète en occurrence les océans qui sont inondés des masses de glace et qui contribuent fortement au relèvement du niveau de la mer. C’est d’ailleurs, pour cette raison que l’organisation s’est inscrite, informe-t-il, dans l’engagement des Nations Unies à protéger 10% des océans d’ici 2020. Et pourtant, l’organisation représente moins de 3% des océans de la planète. A cet effet, il a expliqué combien, la perte de glace de mer arctique n’est pas seulement un problème arctique, mais une urgence mondiale afin de mettre en déroute, les entreprises et gouvernements qui veulent tirer profit de la fonte des glaces de mer. Ce qu’il a fait savoir est que la communauté devra comprendre que le pétrole et le gaz, les essais sismiques, la navigation et la pêche commerciale, l’exploitation minière en haute mer… n’ont pas de place dans l’océan arctique. Il a rassuré de ce que déjà dans ce cadre, plus de 21 scientifiques de 184 pays ont signé une lettre ouverte en alertant l’humanité que bientôt, il sera trop tard pour changer dans un contexte où le temps presse. « Aucune activité qui pollue les eaux et brise la glace ne devrait être autorisé dans l’océan arctique » selon l’organisation MAPS. « Toute la vie est en péril et le temps presse. C’est pourquoi le monde a besoin de MAPS immédiatement » complète Mathias Kpètèhoto. Elle est donc une nécessité de base pour un monde sain et sécurisé. A sa suite, une communication a été donnée par le Professeur Expédit Vissin, Professeur Titulaire en hydro climatologie de l’Université d’Abomey-Calavi. A cet effet, il a planté le décor les changements climatiques et la dynamique climatique. Il ressort de sa communication que le climat varie et dans sa dynamique, et impacte l’environnement. Pour ce faire, il estime que chacun devra s’adapter à cette dynamique climatique. « Nous produisons des gaz à effet de serre additionnel qui entraine le réchauffement global. Ce réchauffement va amoindri la dynamique du cycle de l’eau qui permet le renouvellement de l’eau sur la terre… » a-t-il déploré. Des questions réponses ont permis aux participants de mieux appréhender la problématique du climat dans le contexte du changement climatique. Précisons que la même campagne s’est également déroulée au Kenya et en Ouganda.
Emmanuel GBETO