Se remettre du deuxième nul (0-0) face à la Guinée Bissau et se concentrer à fond sur le match de cet après-midi contre le Cameroun. C’est ce à quoi s’attèlent Michel Dussuyer et ses poulains afin de s’offrir une place historique en huitièmes.
A quelques heures du match Bénin-Cameroun comptant pour la 3è et dernière journée des rencontres de poules, c’est la sérénité au sein des Écureuils du Bénin. Après le nul (0-0) de samedi dernier face à la Guinée Bissau, Stéphane Sessegnon et ses partenaires attendent de réaliser l’exploit. Très sereins hier en conférence de presse et à la séance d’entraînement, Michel Dussuyer et ses poulains s’activent pour la victoire, synonyme d’une qualification pour le second tour. « Le match contre la Guinée Bissau relève déjà du passé. Concentrons-nous sur celui de cet après-midi contre le Cameroun. Nous avons battu l’Algérie, le Togo, la Guinée et la Mauritanie. Nous avons tenu en échec le Ghana. C’est vrai que nous avions manqué de réalisme contre la Guinée Bissau. Mais nous pouvons gagner le Cameroun » a déclaré Steve Mounié lors de la conférence de presse d’avant match. Une déclaration qui renchérit celle du coach Michel Dussuyer qui estime que le Bénin n’est pas encore mort dans ce groupe F. « Nous n’allons pas croiser les bras. Nous sommes capables de faire un résultat face au Cameroun. Le match contre la Guinée Bissau est déjà du passé », a ajouté Michel Dussuyer, entraîneur des Écureuils du Bénin
Impossible n’est pas Béninois
Loin de tout calcul, les Écureuils prendront leur destin en mains face aux Lions indomptables du Cameroun. Avec un effectif au complet, Clarence Seedorf dispose d’une équipe qui manque d’efficacité dans le dernier geste. Outre la victoire au forceps (2-0) face aux Lyacons de la Guinée Bissau, les Lions du Cameroun ont été contraints au partage des points par les Black Stars du Ghana. Donc, le Cameroun reste certes une grande nation de football mais, n’est pas un foudre de guerre. Il suffirait aux Écureuils de puiser dans leurs triples pour faire le bon résultat qui pourrait leur ouvrir les portes des huitièmes. Et ils en ont les moyens. Maintenant, il faut rester concentrés et être efficaces du début jusqu’à la fin. C’est encore possible.
Depuis Ismaïlia, Ambroise Zinsou, envoyé spécial