Au parti Restaurer l’Espoir, les propos sont fermes. Il n’est pas question d’aller à la table avec un dictateur. “On ne discute pas des principes avec un dictateur”, lance docteur Félicité Akueson, secrétaire générale adjointe du parti. Tout se déroule à l’occasion d’une conférence publique du parti sur le rôle des jeunes femmes politiques dans l’information en période de crise. La situation que court le Bénin depuis quelques mois engendrée par l’organisation des élections exclusives perpétrées par le pouvoir de la rupture.
Partant de la source de cette crise à l’heure actuelle sans occulter ses dérives, Félicité Akueson a indiqué aux jeunes femmes que le chef de l’État, Patrice Talon et son régime dit de rupture ne sont pas de bonne foi vu leur comportement. Ainsi, vu que l’homme ne pose aucun jalon de bonne volonté, elle clame qu’il ne servirait à rien d’aller s’asseoir avec une telle autorité.
D’ailleurs, le président du parti RE, Candide Azanaï appuie cette affirmation et reste prévoyant. “Demain, les gens auront de pacotille. Patrice Talon n’a rien de sincère à dire (au cours de la supposée rencontre avec les partis politiques ndlr). Il continue de chercher de la légitimité et il veut distraire… S’il est des bonne foi, il doit prendre des actes de bonne volonté. Il doit prendre des décrets abrogeant les lois querellées. Il doit faire restaurer la démocratie… S’il est prêt et s’y engage, on le saura… Au cas contraire, il sera contraint…”, dit-il.
Dans une discussion sans langue de bois, la conférencière, le président du parti ainsi que les autres membres du parti ont échangé autour de ces questions cruciales qui n’a que pour finalité de mobiliser tous les membres de la résistance nationale.
Par Clément Winsavi