«…Pour l’année 2020, le budget du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, selon la demande faite, est de 86 milliards 300 millions FCfa par rapport à 68 milliards 300 millions FCfa que nous avons eu pour l’année 2019. Nous sommes dans une progression de l’ordre de 26,49 %. Ce montant couvre en capital 80 milliards Fcfa, soit pratiquement 93 % et à peu près 7 % pour les dépenses de fonctionnement. Au sein du ministère, nous avons quatre grands programmes techniques. Nous avons le Programme environnement et climat, le Programme Eaux, Forêts et Chasse, le Programme villes et territoires durables et le Programme Habitat. Les principaux projets que nous conduisons concernent ces programmes-là. Ils concernent la protection côtière pour laquelle nous avons terminé pour Cotonou. Nous sommes en train de finir Avlékété pour enclencher Ouidah. C’est également tout ce qui concerne les aires protégées. Nous avons totalement maîtrisé le projet délégué de la gestion de la Pendjari. Nous entamons l’audit du Parc W pour y installer le même principe de gestion. Nous avons un projet de développement forestier qui part du programme intensif de reboisement qui s’appuie également sur certains projets pour vraiment prendre une dimension importante en matière de reboisement et surtout des foresteries sur-urbaines.
Je voudrais également parler du projet asphaltage qui concerne neuf villes et axé sur le développement des pôles pour régler le problème d’aménagement urbain, de voirie urbaine, d’assainissement, mais aussi de mobilité urbaine… Autour de ça, il y a le programme des marchés urbains concernant 35 marchés urbains qui sont en rénovation. La première tranche de 20 a démarré et nous aborderons la deuxième tranche l’année prochaine. Pour le projet de la modernisation de la gestion des déchets, la société s’est installée, a commencé par opérer, va lancer officiellement ses activités (…) Aujourd’hui, le site de Ouèdo qui accueille
20 000 logements est en viabilisation. Nous sommes en train de passer les premiers marchés pour lancer la construction réelle des tout premiers logements. Nous avons d’autres projets pour lesquels nous sommes accompagnés par des partenaires. Il y a par exemple l’assainissement pluvial de Cotonou. C’est un projet emblématique que les partenaires avaient planifié pour 2038 et que le président Patrice Talon a ramené dans son mandat. Les travaux démarrent effectivement l’année prochaine. Sur les 228 milliards Fcfa de financement, nous avons six partenaires dont cinq ont déjà confirmé leur accord au niveau de leurs conseils d’administration. Il y a la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque ouest-africaine de développement, la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement. Il reste la Banque islamique de développement qui, certainement dans les semaines qui suivent, va donner sa confirmation.
Au sujet de l’asphaltage, lors de nos différentes descentes sur le terrain, nous avons noté quelques retards, mais ce sont des retards maîtrisés. Chaque fois, nous avons fait le point. Nous avons établi des calendriers actualisés et nous conduisons ce projet dans un creuset où nous maîtrisons totalement les agendas de la première phase. La première préoccupation des députés concerne le siège de l’Assemblée nationale. Nous les avons rassurés que nous sommes actuellement en train de travailler pour recruter un maître d’œuvre. Les études sont terminées. Le cabinet d’architecture est là et nous allons valider cette étape-là. Dans le même temps, nous avons eu de la coopération chinoise l’appui financier pour construire ce siège. L’autre siège de l’Assemblée nationale en construction puis abandonné suit un circuit judiciaire dont nous attendons la suite… »
Propos recueillis par Thibaud C. NAGNONHOU