Sauvegarder l’image de marque. « C’est une fausse information ». Le ministre de la communication se veut formel. L’information qui défraie la chronique depuis peu, faisant état de ce qu’un navire arraisonné en Uruguay le 20 novembre au port de Montevideo, transporterait 3 tonnes de cocaïne dissimulée dans des sacs de riz, à destination du Bénin n’est pas exacte. « Les rumeurs qui ont été colportées font état de ce que ce navire serait rempli de trois tonnes de cocaïnes, ce qui est démenti d’ailleurs par les autorités locales concernées, qui affirment que leur pays n’a pas cette capacité de production. C’est bien établi que ce navire est à destination d’un autre pays … », a déclaré ce mercredi 27 novembre, le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla à la faveur du point de presse hebdomadaire du conseil des ministres, à la présidence de la République.
A en croire le ministre Alain Orounla, une telle quantité du produit prohibé est énorme et d’ailleurs, les autorités locales du pays concerné auraient précisé qu’il s’agirait d’une réexportation. Qu’à cela ne tienne, le ministre de la communication réitère l’engagement du gouvernement à lutter contre les narcotrafiquants et éviter que le pays ne devienne une plaque tournante pour ce trafic.
« Dans cette lutte implacable qui est menée par le gouvernement, il eut une institution redoutée, la Criet, dont l’une des attributions est la chasse aux narcotrafiquants. Et cette institution fonctionne très bien puisqu’à notre connaissance, il n’y a plus de petits trafiquants qui traînent ou qui aient la vie paisible dans nos villes et campagnes. C’est pour vous dire que le gouvernement du Bénin contredit totalement cette rumeur et réaffirme qu’il mène une lutte implacable contre le narco trafic », a conclu Alain Orounla.