La propagation du Covid-19, telle une trainée de poudre, ne laisse indifférent aucun gouvernant dont le pays est touché par cette pandémie. Dans plusieurs pays du monde, des plans d’actions sont déployés allant de la sensibilisation à la prise de mesures drastiques sont élaborées pour afficher une riposte efficace et sans faille au Coronavirus. Mais, celles prises par le Bénin depuis l’annonce du premier cas à la session gouvernementale extraordinaire sur le Covid-19, restent très incertaines, aux yeux de certains acteurs politiques. De la fermeture des frontières aériennes, terrestres à celle des écoles, universités, lieux de commerce et de spectacle, interdiction des rassemblements puis au confinement, le Bénin s’est juste targué de limiter ses mesures au port de matériels adéquats, au nettoyage des mains, la mise en quarantaine et bien d’autres. Lesquelles mesures sont, pour l’ancien Président, Nicéphore Dieudonné Soglo, « molles » et « non rigoureuses » pour faire face au Coronavirus. Si la France et l’Italie se sont faites piégés pour n’avoir pas vite su prendre le taureau par les cornes, Hercule craint que le Bénin ne se retrouve dans la même posture que ces pays, aujourd’hui. Qu’il vous souvienne que la France a déclaré « la guerre » à cette pandémie et procédé, entre autre, à un confinement de ses citoyens au moment où le nombre de personnes infectées par le virus ne cesse de croitre, de même qu’en Italie. Pour le Président Soglo, la prise de conscience du ravage du Coronavirus dans le monde passe par l’adoption des mesures drastiques et très courageuses allant de la fermeture totale des frontières, des écoles, des lieux de culte, des universités, marchés et autres, au respect strict des règles de prévention par les citoyens. Les mesures préventives du gouvernement ne sont donc pas très convaincantes et pour Hercule, il faut durcir la note et prendre des décisions courageuses pour une lutte efficace contre le Covid-19.
Rastel DAN