Cela fait plusieurs jours maintenant que le monde entier s’est arrêté à cause de la pandémie du siècle. L’actualité, un peu partout, c’est le coronavirus et ses ravages. Malheureusement, les médias africains n’ont pas les moyens de traiter efficacement les informations liées au Covid-19. Toute l’Afrique est alors exposée aux informations qui viennent des chaînes françaises disponibles sur le bouquet Canal+. Même l’information africaine relative à la pandémie est suivie sur les chaînes françaises, l’Afrique n’ayant pas les moyens d’avoir ses chaînes à elle, d’envergure, capables de mener ses propres investigations afin de connaître la réalité sur le terrain.
Elles sont toutes des chaînes françaises d’informations. Mais elles ne font pas le même traitement de l’information sur le coronavirus depuis le début de la pandémie. Cnews et Lci marquent la différence, en ce sens qu’elles ne vendent pas la peur. Quand on suit ces chaînes, on se dit que l’espoir est permis. La preuve, le professeur Didier Raoult de Marseille, l’apôtre du traitement à la chloroquine, a une audience particulière sur Cnews et Lci. Elles font aussi une part belle aux personnes déjà guéries. Ces deux chaînes n’hésitent pas à leur donner la parole. Ce qui du coût, donne de l’espoir aux personnes déjà atteintes ou susceptibles de l’être. Contrairement à ce que tentent de faire croire d’autres médias, Cnews et Lci essaient, dans le traitement de l’information, de montrer que le Covid-19 n’est pas une fatalité, et que d’ailleurs il y a plus de personnes guéries que de gens qui en ont perdu la vie. N’est-ce pas ce dont ont besoin aujourd’hui les populations qui, en plus de la peur de contracter le virus, doivent faire face aux contraintes liées au confinement?
Les vendeurs de la mort
A contrario de Cnews et Lci, il y a des chaînes qui font dans la démesure. France 24, Rfi et Bfm Tv en sont l’exemple. Le traitement que font ces chaînes de l’information sur le coronavirus, non seulement, ne donne aucun espoir à celui qui est déjà atteint, mais pire, fait croire au potentiel malade qu’il n’y a aucun salut avec cette maladie. Autant mourir, avant même d’être contaminé. Sur ces chaines, on ne fait que le décompte macabre. On croirait assister à une compétition du pays qui a le plus grand budget, celui qui a enregistré le plus de morts en une journée ou le pays qui a un total plus élevé de morts depuis le début de la pandémie. On dirait une compétition sportive où le score est la vie des humains. En outre, ces chaînes ne font qu’alerter l’Afrique à propos du ravage que causera le virus dans les semaines et mois à venir. Ce sont des oiseaux de mauvais augure. Elles appellent le plus de malheur sur l’Afrique, comme si elles ne sont pas encore satisfaites du nombre de malades et de morts causés, à ce jour, par le virus sur le continent noir.
M.M