À l’instar de la communauté internationale, le Bénin a célébré, dimanche 3 mai, la 27ème édition de la journée mondiale de la liberté de la presse axée sur le thème : « le journalisme sans crainte ni complaisance ».
Profitant de cette occasion, la Fédération des Journalistes et professionnels des médias (FJPMB) appelle les gouvernants à mieux œuvrer pour la liberté de presse.
Le Bénin occupe la 113ème du classement 2020 de Reporters Sans frontières (RSF), perdant ainsi 17 places comparativement à l’année dernière. Cette position du pays laisse à réfléchir et doit interpeller l’ensemble des acteurs des médias. Sans oublier les gouvernants. Fort de ce recul, la Fédération des Journalistes et professionnels des médias(FJPMB) appelle les décideurs à mieux œuvrer pour la liberté de presse. Il s’agira pour eux de se pencher sur le réexamen de la loi n°2017-20 portant Code du numérique en République du Bénin.
Puisque cette loi représente une menace pour la liberté de presse. C’est une loi qui ne permet pas aux hommes des médias d’exercer sans crainte leur profession. En témoignent la condamnation du journaliste Ignace Sossou et la poursuite des ennuis judiciaires du journaliste Casimir Kpédjo. De même, la FJPMB appelle les décideurs à l’opérationnalisation effective du Fonds d’appui au développement des Médias (FADEM). À l’endroit de l’ensemble des professionnels des médias, la FJPMB lance un appel à la responsabilité sociale, à plus de professionnalisme pour une presse béninoise de qualité et de développement.