Prévu pour ce lundi 1er juin 2020, l’élection du maire de la ville de Cotonou, ses adjoints ainsi que les chefs d’arrondissements n’a pu avoir lieu. Et pour cause, le parti Union Progressiste (UP) majoritaire n’a pas transmis au préfet par intérim du Littoral, Jean-Claude Codjia, sa prétention de candidature. Une situation qui trouverait sa source dans l’incapacité des conseillers UP à s’entendre sur une liste de candidatures.
Le successeur de Léhady Soglo n’a pu être dégagé ce lundi 1er juin 2020 à la mairie de Cotonou. Dans le rang de l’UP, parti majoritaire avec 30 conseillers sur 49 et capable de prendre le contrôle de la gouvernance de la capitale économique du Bénin, trois candidats veulent briguer le poste de maire.
Pour avoir assuré l’intérim de Léhady Soglo, Joseph Gnonlonfoun n’entend pas quitter le fauteuil aussi facilement. Il a de grandes ambitions de poursuivre l’aventure entamée à la tête de l’hôtel de ville.
L’autre candidature qui attire les attentions est celle de l’ancien chef de la mairie de Bohicon. Plusieurs fois maire dans la ville carrefour, bien malin pourrait dire ce qui justifie la candidature de Luc Atrokpo à Cotonou. Selon les indiscrétions, le président de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB), au regard de ses nombreux résultats et son dynamisme aurait été commis pour diriger les 06 prochaines années, la ville de Cotonou.
A ces deux candidatures s’ajoutent celle de Gatien Adjagboni, conseiller dans le 11ème arrondissement de Cotonou.
Dans une interview accordée à la presse, le préfet du Littoral a souligné que le conseil municipal a été installé. Mais la seconde étape du processus qui devrait être consacrée à l’élection du maire et de ses adjoints conformément aux dispositions de l’article 189 du Code électorale n’a pu avoir lieu.
Selon cet article, le parti majoritaire qui devrait proposer de liste ne l’a pas fait. Face à une telle situation, le préfet Jean Claude Codjia a suspendu la séance et reporté l’élection du maire à une date ultérieure.
F. A. A.