Les Béninois vivant au Nigeria qui ne se sont pas fait enregistrer lors du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip), auront la possibilité de le faire. Une nouvelle chance leur a été accordée suite au plaidoyer qu’ils ont adressé au chef de l’Etat par le biais du gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), Dr Cyrille Gougbédji.
Sur autorisation du chef de l’Etat, Patrice Talon, et de son gouvernement, les Béninois résidant au Nigeria qui ne se sont pas fait enrôler lors du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) pourront désormais le faire. Une nouvelle opportunité leur est offerte.
En effet, ils s’étaient rapprochés des responsables de la mission diplomatique du Bénin dans leur pays d’accueil afin d’adresser un plaidoyer au président de la République par l’intermédiaire de Dr Cyrille Gougbédji, gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip). Une demande à laquelle le chef de l’Etat a accédé. Tout comme leurs compatriotes qui les ont précédés, ils vont bénéficier non seulement de la carte nationale d’identité biométrique mais aussi d’acte de naissance sécurisé.
Suivant le calendrier établi par l’Anip de concert avec la représentation diplomatique du Bénin au Nigeria, cette nouvelle opération de recensement sera lancée conjointement avec celle de distribution des cartes nationales d’identité biométriques à leurs bénéficiaires, au nombre de 35 000, qui avaient participé au Ravip et lancé la demande d’acquisition desdites cartes. Durant cette opération, les retardataires pourront, eux aussi, introduire leur demande pour se faire établir leurs cartes nationales d’identité biométriques.
Formation des agents
Comme annoncé il y a quelques jours, l’opération de distribution des cartes nationales d’identité biométriques aux 35 000 Béninois ayant précédemment participé à l’opération, est imminente. En prélude à cela, une délégation de l’Anip conduite par le gestionnaire mandataire, Dr Cyrille Gougbédji, séjourne en terre nigériane depuis vendredi 4 septembre dernier. Objectif : procéder à la formation des agents sélectionnés dans le cadre de la distribution desdites cartes.
Rappelons que la détention de cette carte est une exigence des autorités nigérianes à l’endroit des étrangers vivant sur leur territoire. Pour elles, « …Il faut donner la preuve du pays dont on est originaire par le biais d’une pièce d’identité aux normes. Et pour les ressortissants des pays ouest-africains, elles ont exigé qu’ils aient tout au moins la carte nationale d’identité biométrique, conformément aux recommandations de la Cedeao», a expliqué Cyrille Gougbédji lors de sa dernière conférence de presse au siège de son institution à Cotonou.
Durant cette même sortie médiatique, le gestionnaire mandataire de l’Anip a rappelé, surtout à l’endroit des nationaux, que la carte nationale d’identité biométrique est désormais la carte instituée par la loi. Ainsi, les cartes établies dans les préfectures et qui sont toujours en cours de validité, demeurent valables jusqu’à expiration.