Le gouvernement a adopté les différentes formes d’organisations syndicales de travailleurs possibles au Bénin. Il a également revu les critères de leur représentativité et les modalités d’organisation des élections professionnelles. C’est au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 23 septembre.FacebookTwitterFacebook MessengerWhatsAppLIRE AUSSI: Bénin révélé: Le volet touristique du Pag entre dans sa phase active
Les textes régissant l’organisation des élections professionnelles au Bénin font l’objet de toilettage. Les motifs de toilettage se rapportent notamment aux différentes formes d’organisations syndicales de travailleurs, aux critères de leur représentativité, puis aux modalités d’organisation des élections professionnelles. Pour l’exercice, un comité tripartite préparatoire a été mis en place. Les amendements préconisés visent notamment à déterminer la représentativité des syndicats dans les entreprises et établissements, les institutions de la République, les ministères, les départements, les communes ou branches d’activités, modifier les taux de représentativité prévus par les décrets en vigueur en passant de 30 % à 20 % pour les syndicats de base, et de 15 % à 20 % en ce qui concerne les centrales et confédérations syndicales. Il a été aussi suggéré d’assurer la participation de tous les secteurs d’activités, d’octroyer un accompagnement financier au syndicat de base représentatif ou à la centrale ou confédération représentative s’il y a lieu, de fixer la durée des mandats des organisations syndicales à cinq ans au lieu de quatre ans.
Ces propositions qui induisent plus de transparence dans la représentativité des organisations de travailleurs ont d’ailleurs reçu l’assentiment du Conseil des ministres qui a marqué son accord pour cette nouvelle règlementation. Les ministres concernés ont donc été instruits pour en assurer la mise en œuvre. Avec cette nouvelle projection, les remous qui ont souvent germé au lendemain des élections professionnelles, de même que les contestations relatives à la représentativité ou non de certaines organisations syndicales n’auront plus droit de cité. Les nouvelles dispositions semblent assez claires aussi bien pour les critères de choix que pour le déroulement du jeu électoral pour dégager les confédérations syndicales les plus à même de porter et de défendre la cause des travailleurs.