Le roi du Maroc, Mohammed VI, a pris une forte décision, en lien avec la tentative de chantage contre l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas, le technicien français Hervé Renard. Un acte qui fera tâche d’huile au royaume.
En donnant des instructions allant dans le sens de traquer les maîtres-chanteurs de l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas, Hervé Renard, le roi du Maroc, Mohammed VI, vient de faire d’une pierre deux coups. Le souverain a en effet envoyé un message clair aux malfaiteurs, spécialistes en racket et autre chantage sur fond d’extorsion de… fonds. Pour sûr, au royaume, les malfrats réfléchiront par deux fois avant de penser commettre un forfait similaire.
Cette décision du roi Mohammed VI, ferme sur sa position, vient à son heure, avec notamment l’envahissement des réseaux sociaux par des personnes malintentionnées, qui n’hésitent pas à saisir la moindre occasion pour en tirer profit. Comme ces deux personnes d’origine marocaine, qui ont réclamé de fortes sommes d’argent à l’ancien sélectionneur de l’équipe du Maroc. Une décision dissuasive du souverain, qui met un terme à une nouvelle forme d’entreprise criminelle.
Pour rappel, un arnaqueur se serait lié d’amitié avec le Français Hervé Renard, sur internet, se faisant passer pour une jeune femme libanaise. Après avoir pris le soin de filmer l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas devenu entraîneur de l’équipe nationale d’Arabie Saoudite, dans des situations peu recommandables, le faussaire, selon Assabah, lui révèle sa vraie identité et menace Hervé Renard de diffuser les séquences filmées s’il ne lui versait pas 100 000 dirhams en contrepartie de son silence.
Le technicien français ne cède pas au chantage. Mieux, il passe par les canaux judiciaires et porte plainte contre le faussaire. Le roi Mohammed VI est informé. Le souverain donne des instructions fermes pour tirer cette affaire au clair. Une enquête est ouverte par la police judiciaire du royaume, qui parvient à identifier l’arnaqueur et réussit, dans un très court délai à l’interpeller. Une perquisition à son domicile permet aux enquêteurs de mettre la main sur un ordinateur et trois caméras.
L’interrogatoire pousse le faussaire aux aveux. Mieux, il a été par la suite révélé que le faussaire avait un complice, qui est aussi alpagué par les limiers marocains. Sur ordre du procureur du roi près le tribunal de première instance de la ville, relève Bladi, l’arnaqueur et son complice ont été placés en détention provisoire à la prison locale d’Oued Zem. Ils passeront devant le juge le 4 mars prochain.
Source : afrik.com