Le président de la République, Patrice Talon, président du Conseil supérieur de la magistrature, reçoit, jeudi 25 mars prochain, le serment du nouveau président de la Cour suprême, Victor Dassi Adossou, nommé en Conseil des ministres du mercredi 10 mars dernier, pour succéder à Ousmane Batoko. Il sera renvoyé à l’exercice de ses fonctions pour un mandat de cinq ans à l’issue de la cérémonie qui aura lieu à la présidence de la République.
Le nouveau président de la Cour suprême va prêter serment conformément à la Constitution béninoise et selon la tradition consacrée. Main droite levée, Victor Dassi Adossou va jurer de présider aux destinées de la plus haute juridiction de l’Etat en matière administrative et judiciaire en toute impartialité, de faire valoir le secret de ses délibérations et d’observer une obligation de réserve dans l’animation de la vie politique du Bénin. Des valeurs dont est bien imprégné, en tant que magistrat hors classe, celui qui a désormais la qualité de premier juge béninois. C’est d’ailleurs à juste titre que le président sortant de la Cour suprême, Ousmane Batoko, installant le 27 avril 2017, Victor Dassi Adossou dans ses fonctions de président de la Chambre administrative de la Cour suprême, n’a pu cacher ses bonnes impressions sur le parcours professionnel hors pair de son successeur aujourd’hui.
Ousmane Batoko disait en effet que la nomination de Victor Dassi Adossou alors comme président de la Chambre administrative de la Cour suprême n’a pas été un fait du hasard, une circonstance quelconque. Elle est toute méritée par le récipiendaire dont il a eu le temps de découvrir, depuis sa nomination en 2011 à la tête de la Cour suprême, les capacités intellectuelles très denses. Toutes choses qui confirment, poursuivait Ousmane Batoko le 27 avril 2017, que ses services ne se sont pas trompés lorsque déjà en 2002, alors ministre chargé de la Fonction publique, Victor Dassi Adossou lui a été proposé pour être distingué comme agent modèle de l’administration publique. Ousmane Batoko doit être aujourd’hui fier de passer service, après deux mandats à la tête de la haute juridiction, à cet érudit du droit à qui incombe désormais la lourde mission de veiller au respect de la légalité en vue de l’enracinement de l’Etat de droit et de la consolidation de la démocratie au Bénin.
Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau