A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Les confessions religieuses en communion sur la tombe de Feu son excellence Mgr Isidore de SOUZA à la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou mercredi…

Appel à la paix et à la réconciliation pour l’élection présidentielle : Le clergé catholique et les rois du Bénin sur la tombe de Mgr de SOUZA

Appel à la paix et à la réconciliation pour l’élection présidentielle : Le clergé catholique et les rois du Bénin sur la tombe de Mgr de SOUZA

A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Les confessions religieuses en communion sur la tombe de Feu son excellence Mgr Isidore de SOUZA à la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou mercredi dernier pour appeler ainsi à une élection présidentielle apaisée et implorer la grâce divine sur le Bénin en cette veille de présidentielle. Hier jeudi, la conférence épiscopale du Bénin a réitéré sa démarche par une messe en l’église Saint Michel de Cotonou. Cette célébration présidée par Mgr Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou, vise à insister sur le dialogue, la cohésion entre les fils et filles du Bénin pour une élection présidentielle pacifique.

Plaise au ciel qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse….
Un prélat conciliant, promoteur des principes démocratiques de la paix, Mgr de SOUZA a laissé au bénin un héritage : celui du sacrifice suprême, du don de soi quand le pays traverse des moments difficiles. Ainsi, du haut du présidium de la Conférence nationale souveraine du 19 au 28 février 1990 au PLM Aledjo à Cotonou, l’ancien président de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest a parlé d’un ton solennel et inoubliable de la paix. « Plaise au ciel, qu’aucun bain de sang….qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ». Ce fut certainement l’exhortation qui a épargné le Bénin d’une crise politique majeure et inscrire le consensus en politique comme la voie idéale pour un dégel. En se rendant tous ensemble sur sa tombe, les rois du Bénin et toutes les autres confessions religieuses ont voulu rappeler à l’esprit de l’ensemble de la classe politique que le sang ne doit pas couler le 11 avril prochain. Peu importe les ressentis