Le Forum Génération Egalité s’est déroulé à Paris en France du 30 juin au 3 juillet derniers. Les moments forts ont été suivis en visioconférence conférence au Codiam à Cotonou par des filles béninoises grâce aux dispositions prises par l’Organisation non gouvernementale (Ong) Filles en actions. Ainsi, la session de la journée du vendredi 02 juillet axée sur la charte contre les stéréotypes dans les industries culturelles et cinématographiques a été suivie en direct par les participants béninois. Les débats menés en visioconférence par les ministres et autorités françaises, libanaises, américaines et camerounaises ont édifiés l’assistance. Cette charte a été déjà signée par 76 pays et chaque pays a défini des stratégies pour sa promotion. Pour les autorités françaises, l’industrie culturelle et cinématographique doit être un facteur pour la promotion de l’égalité entre homme et femme car, le cinéma peut faire passer beaucoup de messages. Pour la ministre libanaise de l’information, les médias, au-delà de leur traditionnel rôle, peuvent être mis à contribution pour la promotion de l’égalité entre les sexes. Pour certaines autorités américaines, les jeux vidéo s’avèrent indispensables pour cette promotion car ils permettront de conditionner les enfants dès leur bas âge. Ils se sont donc donné rendez-vous dans 5 ans pour l’évaluation de cette charte dans chaque pays signataire. « Ces trois jours d’activités ont été enrichissants car, j’ai appris beaucoup de choses, particulièrement la culture de la tolérance par rapport aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres parce qu’on est tous des êtres humains et en tant que tel, il faut être solidaires. On ne peut donc pas parler d’égalité s’il y a des stéréotypes entre nous. Entre filles, il faut donc beaucoup travailler pour pouvoir réclamer nos droits. Le débat que nous avons suivi en visioconférence a été aussi très intéressant. Mon plaidoyer est : “Non à la discrimination, la marginalisation et le harcèlement sexuel des filles. Tous ensemble, favorisons l’accès et l’inclusion des femmes aux instances de décisions », a fait savoir Sadyath Odjo, participante béninoise. Pour Auriane Tokpo, participante, ces moments de partages ont aussi été bénéfiques raison pour laquelle elle plaide pour l’éradication des violences faites aux filles et aux femmes au Bénin. « Ce message est adressé aux autorités béninoises pour que les filles et les femmes puissent jouir pleinement de leurs droits », a-t-elle conclu.