Le ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, a participé mercredi 25 août 2021 à une importante rencontre sur l’avenir des investissements français en Afrique. Sa participation dénote de qualité et de l’importance des prouesses
Médiatiquement marginalisée, concurrencée par la Chine, la Turquie, l’Inde ou la Russie, la France semble perdre du terrain en Afrique. Comment les leaders français des affaires peuvent-ils se repositionner efficacement en Afrique ? C’est la question au centre de la Conférence organisée hier 25 août 2021 au Cercle de l’union interalliée à Paris, en France. Sous la thématique « Nouvelles exigences, nouveaux horizons : quel avenir pour les investissements français en Afrique ? », la conférence a vu la participation de personnalités importantes comme Andry Rajoelina, Président de la République, Madagascar ; Patrick Achi, Premier ministre, République de Côte- d’ivoire ; Franck Riester, Ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, République française ; Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des finances, République du Bénin ; Anne Rigail, Directrice Générale, Air France ; Thierry Déau, Associé fondateur, Méridiam et de Zouhaïr Bennani, Président Directeur-Général, Label’Vie . D’autres leaders du monde politique et économique franco-africain y ont également participé. Depuis l’an 2000, Paris a multiplié son stock d’investissement en Afrique par neuf, à 57 milliards de dollars en 2019. En parallèle, la présence française change de nature : de plus en plus diversifiés, les échanges et investissements des grandes entreprises françaises se dirigent davantage vers les régions anglophones et des secteurs tels que le bâtiment, la grande distribution, les services numériques. Alors que le continent attire une nouvelle vague d’investissements comme le rappelle les 1,2milliard de dollars levés par les startups africaines au 1er trimestre 2021, les leaders français des affaires essaient de se (re)positionner efficacement en Afrique.