La machine à lutter contre la fraude douanière conduite par le Directeur Général des Douanes, Charles Inoussa Sacca Boco roule à plein temps et à grande vitesse. Elle décourage déjà plusieurs hauts gradés des disciples de Saint Mathieu qui ne veulent pas se conformer à cette réforme. Une machine qui vient de déterrer une affaire de malversation financière de 380 millions de francs Cfa sur les déclarations douanières au poste frontalier des douanes d’Hilla Condji. Des recettes douanières partagées par un groupe de douaniers qui pensent défier le gouvernement dans sa politique de lutte contre la corruption. Mais, leur rêve a été brisé grâce à l’informatisation des recettes, une innovation à mettre à l’actif du Président Patrice Talon. Le pot au rose a donc été découvert à cause du nouveau système de recouvrement informatisé à Hilla Condji. C’est suite à une mission de vérification initiée par le Directeur Général Charles Inoussa Sacca Boco que ces maldonnes ont été remarquées. Par la suite, les mis en cause ont été suspendus et répondront devant la justice. En effet, c’est par la note de service n°4083/DGDDI/DGR/SGRH portant suspension pour des enquêtes judiciaires que les inspecteurs des douanes Aboubacar Ali receveur, Maboudou Boukari Salifou de la recette, Achille Allossogbé, Chef brigade et Mohamadou Soumanou, Chef brigade adjoint ont été relevés de leur poste par le Directeur général des douanes et droits indirects. La même note de service renseigne que l’inspecteur des douanes Ali Aboubakar a été mis à la disposition de l’Inspection générale des services (Igs). Gardés à vue à la Brigade économique et financière, les douaniers poursuivis seront présentés au Procureur Spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans les tout prochains jours. Avec ces interpellations, il est clair que les réformes douanières initiées par le Président Patrice Talon et implémentées par le Directeur Général des Douanes et Droits Indirects, Charles Inoussa Sacca Boco sous la coupole du Ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni portent leurs fruits. N’eussent été ces réformes saluées des institutions telles que le Fonds Monétaire International, l’Organisation Mondiale des Douanes et conduites de concert avec les partenaires techniques que sont Web Fontaine et Bénin Control S.A, l’Etat béninois aurait perdu cette importante manne financière. Mais, pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, avec les réformes douanières, rien n’est plus comme avant.