Les Nations Unies commémorent, ce lundi 11 octobre, la journée internationale des filles (Jifi) édition 2021. A travers son traditionnel message délivré à la veille de l’événement, la ministre des Affaires sociales, Véronique Tognifodé, invite chaque acteur à rester garant des lois qui promeuvent les droits des filles.
La protection des filles, futures mères, contre toutes les formes de violences et de brimades est un impératif. A la veille de la commémoration, cette année, de la Journée internationale des filles (Jifi-2021), la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a rappelé cette obligation et invité tous ses compatriotes à veiller au respect des droits des filles.
« Je voudrais lancer un appel à tous, pour que chacun et chacune puissent rester garants des textes de la République en veillant au respect des droits des filles pour la réalisation des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », a-t-elle déclaré dans son message.
Face aux écarts, protéger et promouvoir les filles s’avère une nécessité pour l’éclosion de leur potentiel, leur développement, leur épanouissement et leur contribution au développement. «C’est un défi à relever, car nous ne saurons continuer par briser l’avenir des filles, en perpétuant des attitudes et pratiques défavorables à leur épanouissement», martèle la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance.
Mais bien avant ce vibrant appel, Véronique Tognifodé a rappelé les réformes et projets mis en œuvre par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016, pour assurer aux filles l’éclosion de leur potentiel et leur plein épanouissement. Elle dresse un bilan satisfaisant, auréolé par la loi réprimant les infractions à raison du genre actuellement en cours d’étude à l’Assemblée nationale.
La Jifi est instaurée par l’assemblée générale des Nations Unies en décembre 2011. La première édition a été commémorée en octobre 2012. Cette journée offre l’occasion aux acteurs intervenant dans la protection et la promotion des filles de faire le bilan des actions menées, des écarts observés dans la mise en œuvre des engagements pris et de réfléchir aux stratégies de résolution des écarts. Toutes choses qui permettront de renforcer et d’accélérer les actions en faveur des filles?