La Glo-Djigbé industrial Zone de Zê (Gdiz) a organisé lundi 1er novembre 2021, une campagne de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. Les échanges entre professionnels de la santé et les femmes se sont déroulés dans l’enceinte de l’arrondissement de Tangbo Djèvié, commune de Zè.
Étaient concernés par cette campagne de sensibilisation de la population sur la maladie du cancer du sein, les villages de Anavié, Agbodjèdo, Houézè et Adjin Aga. Les professionnels de la santé que sont : Docteur Tchimon Vodouhè, gynécologue-obstétricien, Docteur Solange Houédjissin, gynécologue-obstétricien, Stéphanie Ogoutchina, technicienne supérieure en soins infirmiers et Mireille Houngnon, responsable de la salle d’accouchement de l’hôpital de zone d’Allada, ont entretenu les participantes sur l’importance du dépistage précoce et du suivi médical régulier, notamment à partir d’un certain âge. Ils ont invité les femmes à se faire dépister entre 50 et 74 ans, par une mammographie tous les 2 ans et une palpation tous les ans dès 25 ans, par une palpation par un professionnel de santé, une fois par an et tout au long de la vie, par un suivi gynécologique avec une palpation une fois par an. Les femmes sont également invitées à pratiquer l’autopalpation régulière, en vue d’observer les changements éventuels à porter à l’attention des médecins.
A en croire les orateurs, le cancer du sein est le plus meurtrier chez la femme. Une maladie qui selon leurs propos, lorsqu’elle est découverte assez tôt, peut être guérie définitivement. Ce qui justifie donc l’organisation de la séance de sensibilisation qui sera suivie de dépistage en vue de détecter d’éventuels cas de maladies à un stade suffisamment précoce, en vue d’un traitement simple et moins coûteux. « Notre objectif, c’est de faire en sorte que de plus en plus les femmes soient informées sur la maladie, qu’elles soient informées sur ce qui conduit à la maladie, qu’elles soient informées sur les signes d’annonce de la maladie et qu’elles aient le réflexe de venir facilement consulter lorsque quelque chose les inquiète par rapport à leur état. », ont-ils fait savoir. Selon leurs explications, la découverte de la maladie à un stade avancé nécessite un traitement lourd qui n’est pas disponible au Bénin. Cependant, font-ils savoir, le diagnostic précoce appelle à un traitement moins coûteux et accroît les chances de survie de la patiente.
La campagne de sensibilisation se poursuit jeudi prochain et sera également suivie d’une séance de dépistage.
Thomas AZANMASSO