Ils étaient tout près du but. Mais, osons le dire, l’indiscipline, la maladresse et l’inexpérience ont tout gâché. Car, ce n’est pas la Rdc qui a éliminé hier le Bénin de la course au mondial 2022. Mais, nos rongeurs eux-mêmes. Déjà, en créant les conditions favorables pour perdre à domicile contre la Tanzanie. Sinon avec ces trois points, les Léopards n’auraient pu jamais revenir sur les Ecureuils en tête du groupe J. Hélas ! Les histoires des éliminations du onze national des courses qualificatives à des phases finales se ressemblent tellement qu’il y a de quoi se poser mille et une questions. Ce qui est certain, un énième rêve jaune vient d’être brisé. Et quoi qu’on dise, la faute c’est d’abord aux joueurs, incapables d’ajuster leurs frappes pour scorer, au staff qui n’a pas pu trouver la bonne formule pour déstabiliser l’adversaire et non celle des arbitres qui peuvent en arriver à siffler des penalties imaginaires. Aussi, sur ces phases éliminatoires pour la coupe du monde Qatar 2022, l’engouement autour de l’équipe nationale et cette communion pour porter à la victoire les Ecureuils n’étaient pas vraiment au rendez-vous. Et pour cause, l’échec de la qualification à la Can Cameroun 2022 n’a visiblement pas été digéré par le public sportif béninois. Avec cette déception de plus, le crédit confiance accordé au onze national risque de fondre comme neige au soleil.
A présent que les Ecureuils sont renvoyés à leurs chères études, c’est sans aucun doute, le moment de la réflexion sur tout ce qui n’a pas marché et prendre de bonnes résolutions dans la perspective des prochaines phases éliminatoires. D’abord et cela saute à l’œil, beaucoup de trentenaires peuplent l’équipe de Michel Dussuyer et il est temps de véritablement préparer la relève. Ensuite, l’erreur à ne pas commettre, c’est de tout chambouler et de reprendre à zéro. Cela suppose que les dirigeants du football béninois doivent se départir de toute émotion et rester dans la logique de la construction et de la solidification de l’équipe nationale avec des fondamentaux solides à savoir le travail à la base. D’ailleurs, ne nous leurrons pas. Ç’aurait été un miracle que le Bénin franchisse toutes les étapes des éliminatoires de la coupe du monde 2022 pour se retrouver au Qatar. Mais, la possibilité existait bel et bien d’être parmi les dix barragistes. Dommage ! L’essentiel pour les dirigeants du football béninois est de ne pas baisser les bras. Seul le travail paie et en insistant sur le travail, les Ecureuils du Bénin seront à coup sûr, un foudre de guerre sur le continent et pourquoi pas au plan international. Alors, ce n’est qu’une chute de plus mais, les jaunes doivent se relever pour mieux triompher.