Le Chef de l’Etat Patrice Talon a prononcé un discours sur l’Etat de la Nation hier face aux députés à l’hémicycle. De ce message, l’on retient que la pandémie de la Covid-19 a non seulement engendré des centaines de décès, mais a également plombé l’économie du pays, ce qui explique la cherté actuelle de la vie. Selon le Chef de l’Etat, les prix des produits manufacturés flambent autant que ceux des produits d’exportation ou des matières premières, sans oublier ceux des moyens de transport. Il s’agit d’une évidence, car même si le Bénin n’a pas senti le même impact que d’autres pays développés, il faut reconnaitre que l’économie mondiale est en chute libre, avec comme conséquences la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes. Ce sont des facteurs incontournables dans les transactions commerciales. Au Bénin, la suspension des activités culturelles, les licenciements et autres ont favorisé la précarité. « Nous le ressentons gravement, chacun dans son panier, alors même que les droits de douanes, les taxes et les impôts n’ont connu aucune augmentation dans notre pays et que, par ailleurs, les performances de notre agriculture sont remarquables en matière de production vivrière notamment », a-t-il précisé.
A l’en croire, la lutte sa faille contre la pandémie, à travers la vaccination obligatoire, le respect des gestes barrières, reste l’unique issue pour espérer retrouver une vie normale. « Oui, le Bénin doit jouer sa partition et nous dirigeants, vous et nous, devons tout faire pour que cette partie du monde qu’est le Bénin contribue efficacement à la lutte contre la pandémie…Ainsi, devrons-nous être solidaires des efforts qui se font partout car, tant que la COVID-19 restera un problème mondial, les grands équilibres seront compromis, mais principalement dans les pays les moins développés », a-t-il ajouté.
Si certains pays arrivent à s’en sortir malgré tout, c’est qu’ils ont su adapter leurs stratégies économiques à cette pandémie. A titre illustratif, c’est en période de Covid-19 que le télétravail a été le plus promu. De plus, cette nouvelle approche de travail est encadrée par des lois. Le Bénin peut en faire autant.