1000 jeunes béninois âgés de 18 à 30 ans seront bientôt recrutés dans les unités textiles sises dans la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Le processus de ce premier recrutement massif a été lancé hier à la mairie d’Abomey-Calavi par trois directeurs généraux : Laurent Gangbès, Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex), Létondji Beheton, Directeur général de la Société d’investissements et de promotion industrie (Sipi) et Urbain Amègbédji, Directeur général de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi (Anpe) en présence de Modeste Kérékou, ministre de l’emploi, des petites et moyennes entreprises, de Angelo Ahouandjinou, maire de la commune d’Abomey-Calavi et surtout de milliers de jeunes venus pour être témoins de cet événement. Pour le Directeur de l’Anpe, les jeunes béninois en quête d’emploi ont donc jusqu’au 30 janvier prochain pour saisir leur chance en s’inscrivant sur la plateforme www.azoli.bj ou en se rendant dans l’une des antennes de l’Anpe présente dans les 12 départements du Bénin.
Priorité à la main d’œuvre locale
Ainsi, par ce programme de recrutement massif de jeunes, ceux qui veulent réellement travailler, auront d’emplois. Car, à en croire les autorités présentes, 3 000 jeunes seront recrutés d’ici décembre 2022, plus précisément 1000 jeunes en août et 1000 autres en décembre. Et d’ici avant 2026, 15 000 jeunes seront recrutés dans les deux unités de textiles sises à la zone industrielle de Glo-Djigbé. Ainsi, par ces recrutements, le gouvernement de la rupture est en train de résoudre progressivement le problème du chômage au Bénin, a clamé le maire de la commune d4abomey-Calavi. « Le chef de l’Etat a vu juste en faisant recours à la révolution industrielle pour le développement de notre pays. Car, dans ces différentes entreprises qui vont s’installer dans cette zone industrielle, c’est la main d’œuvre locale qui va y travailler », a-t-il ajouté.
Abondant dans le même sens, le Directeur général de l’Apiex a fait savoir que ce processus entre dans la stratégie du gouvernement de faire du Bénin un pays qui produit des matières premières et les transforme sur place. « Ce lancement est donc la première partie d’un dispositif global qui nous conduira à recruter 15.000 jeunes de 18 à 30 ans. Nous devons donc pouvoir offrir à ces entreprises qui sont en train de recruter, une main d’œuvre bien formée en qualité leur permettant de se développer », a ajouté le Directeur général de la Sipi-Bénin.
Il est revenu au ministre Modeste Kérékou de rassurer les jeunes, car le processus de tous ces recrutements est transparent. Donc, tous les jeunes partent sur le même pied d’égalité. Il a invité ceux qui n’auront pas la chance d’être retenus dans cette première vague, à la patience car, ils pourront tenter leur chance en août ou en décembre prochains. Ou encore en 2023,2024… car, 15 000 jeunes de 18 à 30 ans seront recrutés à la fin du processus. « Ceux qui auront la chance d’être retenus dans cette première vague, iront directement en formation. Après la formation, ils rejoindront directement leurs postes respectifs. Pendant ce temps, la deuxième vague de 1000 jeunes rentrent dans le cycle de la formation… Ainsi de suite jusqu’à la fin de l’année. Il en sera ainsi chaque année », a-t-il précisé.
Ainsi, par le démarrage de ces recrutements massifs, les populations constateront enfin le hautement social tant prôné par le chef de l’Etat.