La Commission électorale nationale autonome (Cena) a organisé, vendredi 22 avril dernier, une séance de travail avec les cadres techniques de la direction générale des Elections et ceux de l’Agence nationale d’Identification des personnelles (Anip). L’objectif est d’échanger sur les modalités d’établissement et de transmission de la Liste électorale informatisée (Lei) à la Cena.
Par Estelle VODOUNNOU( Stag.)
Les cadres techniques de la direction générale des Elections et ceux de l’Agence nationale d’identifi-cation des personnes (Anip) ont pris part à une séance de travail, ce vendredi 22 avril 2022. Au cours de cette séance, les modalités d’établissement et de transmission de la Liste électorale informatisée (Lei) à la Cena ont été abordées.
« C’est une séance de réglage technique pour pouvoir adresser convenablement les questions de délai de mise à disposition de la Liste électorale informatisée (Lei) mais beaucoup d’autres questions qui, jusque-là, n’avaient pas fait objet de discussions alors que le temps avance », a précisé Cyrille Gougbédji. A l’en croire, il s’agit pour ces deux structures de se donner la main et de prendre en compte les différentes préoccupations relatives aux centres de vote où chaque électeur devra exprimer son suffrage. Ainsi, ils ont discuté des questions de la présentation de la liste électorale selon les desiderata de la Commission électorale nationale autonome, des formats de la liste des centres et postes de vote.
Selon Abou Soulé Adam, directeur général des Elections, ces sujets contribuent largement à faire des évaluations en matière budgétaire au niveau de la Cena et s’assurer que l’Anip est en train de remplir les conditions pour donner la Lei dans les délais prévus. «Nous avons tenu cette séance pour exprimer à l’Anip, ce que nous souhaitons avoir comme mode de transmission de cette liste. Car si la liste est mal transmise, son exploitation peut être difficile au niveau de la Cena »,
a-t-il fait savoir. Au terme de la séance, le gestionnaire mandataire de l’Anip a rassuré que la Lei sera disponible à bonne date.
Centres et postes de vote
Evaluation des centres et postes de vote, enrôlement des compatriotes n’ayant pas pris part au Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) sont deux autres points lors de la séance de travail. En effet, sur la question de l’évaluation des centres et des postes de vote, il est à retenir une marge de 500 électeurs au maximum à inscrire au niveau d’un poste. Aussi, le centre de vote est composé des postes de vote. Un centre comprend au maximum 10 postes de vote. L’Anip retient donc de faire très rapidement une évaluation des postes de vote pour régler les questions liées à l’indisponibilité de certains postes de vote.
Sur la question de l’enrôlement des compatriotes n’ayant pas pris part au Ravip, le gestionnaire mandataire a annoncé qu’ils disposent encore d’un mois pour se faire prendre en compte.
« Le mardi 26, parce que le lundi 25 le personnel affecté à la mission a un jour de repos pour se refaire la santé, le processus continue pendant au moins 30 jours pour ceux qui sont des potentiels électeurs et qui, sans faire le Ravip, ne pourront pas apparaitre sur la Liste électorale informatisée. Après cette période d’un mois à compter du 26 avril, nous allons encore consacrer quatre semaines, soit un autre mois pour l’enrôlement des enfants. Pendant les semaines qui arrivent, si un potentiel électeur refuse de s’inscrire au Registre national des personnes physiques, il aura choisi », annonce-t-il. Une nouvelle chance donc pour les retardataires. Pendant les 30 jours à venir, nous voudrions qu’en se présentant au poste d’enrôlement, qu’ils déclarent leurs lieux de résidence puisqu’ils seront envoyés sur la liste de leurs lieux de résidence par défaut. L’opération d’affichage de résidus s’arrête donc ce 22 avril 2022, mais le Ravip continue », a ajouté Cyrille Gougbédji, gestionnaire mandataire de l’Anip.