Les 14 et 15 novembre s’est tenue dans la ville d’Abomey la seconde Conférence des Préfets au titre de l’année 2024. Au cœur des échanges, la sécurité des personnes et des biens, la question nutritionnelle et le développement local. Une occasion pour le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale Raphaël Akotègnon de reconnaitre une fois encore la disponibilité constante des préfets à œuvrer inlassablement pour la concrétisation des objectifs fixés. Il a également salué les efforts que déploie son collègue Allassane Séïdou, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique en vue de garantir la quiétude et la paix au sein de la population.
Par Dieudonné AWELE
La sécurité des biens et des personnes en cette fin d’année est l’une des questions essentielles soulevées lors de la seconde Conférence des Préfets qui a eu lieu les 14 et 15 novembre dans la ville d’Abomey. Dans son allocution d’ouverture des travaux, le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale a invité les préfets de tous les départements du Bénin à faire preuve de vigilance et d’engagement pour garantir la quiétude aux citoyens de leurs localités respectives. Son appel est également entendu par Allassane Séîbou, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, aussi présent à cette Conférence statutaire des Préfets. L’autorité en charge de la sécurité interne des béninois a rassuré son homologue de la décentralisation des dispositions prises par la Police Républicaine pour faire face à toute sorte d’acte délictueux pouvant mettre en danger la vie des populations dans cette période de fêtes de fin d’année et du nouvel an. .
Le Ministre Raphaël Akotègnon a aussi appelé les préfets à travailler pour mieux satisfaire les besoins fondamentaux des populations à la base. Ces besoins qui portent surtout sur la nutrition est, au regard du Ministre, une question cruciale à laquelle il faut trouver des solutions urgentes. « … Il s’avère donc nécessaire de prendre les dispositions appropriées et d’entreprendre des actions claires pour en venir à bout, tant au niveau central, déconcentré qu’au niveau décentralisé. A cet effet, nos communes au premier rang doivent initier et mettre en œuvre des actions visant à assurer la pérennisation des acquis des projets et programmes de nutrition au niveau communautaire » a-t-il recommandé avant d’ajouter : « De ce fait, il va falloir que les communautés, sous l’accompagnement bienveillant des autorités départementales, mettent à contribution leurs compétences pour la détermination de leurs besoins et participer à la mobilisation sociale en vue de l’adoption de bonnes pratiques pour une alimentation saine et équilibrée.»