Le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo, a reçu, vendredi 28 juillet dernier, Horace Adjolohoun, juriste à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (Cadhp) à son cabinet à Cotonou. Au menu des échanges, diverses préoccupations dont le dialogue judiciaire continental.
Horace Adjolohoun, juriste à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (Cadhp), a rencontré, vendredi 28 juillet dernier, le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo. « Je suis allé présenter mes civilités au président qui est notre aîné dans le système universitaire au Bénin et en Afrique. Etant en séjour au Bénin, je n’aurai pas pu ne pas aller le saluer pour m’avoir cautionné intellectuellement », confie-t-il à sa sortie d’audience. « Je suis allé lui rendre compte de mes activités récentes du point de vue professionnel dans la fonction publique internationale mais également dans le système universitaire au niveau africain », poursuit-il.
Les deux hommes ont échangé sur des questions telles que le dialogue judiciaire continental prévu pour le mois de novembre prochain. « Le dialogue judiciaire est une activité organisée par la Cadhp sous l’égide de l’Union africaine qui rassemble les présidents des cours constitutionnels et suprêmes de tous les pays africains, mais aussi les présidents des cours régionales africaines et autres », a-t-il expliqué. Aux dires d’Horace Adjolohoun, cette réunion qui s’organise au niveau continental, permet aux sommités des juridictions nationales et continentales de se réunir pour échanger. « Le dialogue est placé cette année sous le sceau du renforcement des questions jurisprudence, cela prouve qu’en Afrique, il y a nécessité de mettre en place des systèmes d’échange de données visant à l’échange permanent de jurisprudences », a-t-il ajouté. Le juriste Horace Adjolohoun dit être satisfait du tête-à-tête avec le président Théodore Holo