Les trois duos retenus par la Céna pour l’élection présidentielle d’avril 2021 ont été reçus dans la matinée d’hier jeudi 18 février, dans les locaux de la Cour constitutionnelle pour leurs visites médicales. Ils ont ensuite poursuivi les examens dans différents centres. Toutes choses qui permettraient aux trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle d’apprécier l’état de bien-être physique et mental des candidats.
L’une des conditions de candidature aux fonctions de président et de vice-président de la République, c’est de jouir d’un bon état de santé physique et mental dûment constaté par trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle. Les duos Patrice Talon – Mariam Talata Zimé, Alassane Soumanou – Paul Hounkpè,
Corentin Kohoué – Irénée Agossa, provisoirement retenus par la Céna pour l’élection présidentielle d’avril prochain, ont respectivement été soumis à divers examens. « Il faut le faire, il faut se soumettre à ces examens qui doivent conclure à notre aptitude à la fonction… Je vais bien sauf ce qui serait découvert et qui compromettrait mes ambitions à servir davantage », ce sont les propos du chef de l’Etat suite aux examens auxquels il a été soumis avec sa colistière. Le duo présidentiel Patrice Talon – Mariam Talata Zimé a ouvert le bal vers 8 h 40. « Vous savez que j’aime la compétition. Mais tout démarre par la grâce du ciel : la santé », avait affirmé le président Patrice Talon avant de s’introduire dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle en compagnie de sa colistière.
Moins d’un quart d’heure après, un deuxième duo fait son apparition. Il s’agit de Corentin Kohoué et Irénée Agossa qui se disent tout aussi prêts pour la compétition. Près d’une heure plus tard, le duo Alassane Soumanou – Paul Hounkpè va également se présenter à la Cour pour les mêmes examens. Sorti en premier, le duo Corentin Cohoué – Irénée Agossa décrit le processus suivi par les candidats. « Ici nous avons subi un prélèvement et une prise de la tension. Nous poursuivons le reste des examens dans les autres centres », informe Irénée Agossa. Alassane Soumanou précise qu’après les prélèvements, les candidats se sont rendus au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga.
Dans l’après-midi, ils ont subi des examens radiologiques à Sêzo avant de revenir à la Cour constitutionnelle pour les examens complémentaires avec le psychiatre et l’interniste. Le candidat communément appelé Djimba rassure quant à la bonne forme physique de son duo : « Tout se passe bien. Nous nous sentons en bonne santé… ». Les prélèvements effectués sur chaque candidat, sont traités par Toxy Labo.
Par Anselme Pascal AGUEHOUNDE