La littérature béninoise sera enrichie par la publication le lundi 12 juillet 2021 d’un nouvel ouvrage. Essai de la plume de Yannick Somalon, Journaliste au quotidien L’évènement précis, l’ouvrage« Docker Béninois ! », retrace le quotidien de cette catégorie d’acteurs importants de la plateforme portuaires. Reçu sur le plateau de l’émission littéraire ‘’Des livres et des lettres’’ de la chaine de télévision Canal 3 Bénin, Yannick Somalon a évoqué le contenu de cet essai, les mobiles qui ont conduit à sa production et le riches parcours de chercheurs qui a permis d’obtenir ce fruit.
Falco VIGNON
« Docker Béninois ! Occasionnel à vie, des sacrifiés à la mer, des témoignages émouvants ». Un essai pensé et conçu avec des témoignages des concernés, des analyses et des propositions sur la situation de cette catégorie d’acteurs réduit à une main d’œuvre inutile et qui travaillent au port de Cotonou, sous la bannière de la Société béninoise des manutentions portuaires. Tout premier ouvrage qui aborde le quotidien des dockers au Bénin, cet essai d’une centaine de page est à son tome I et sera présenté au public de lecteurs le 12 juillet 2021 à la Bourse du travail à Cotonou. Journaliste de profession, l’auteur Yannick Somalon, a concocté dans ce chef d’œuvre, les conditions de vie et de travail de ces agents qui, malgré le fait qu’ils soient déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et employés une Société d’Etat ont du mal à vivre décemment de leur travail. Dans une émission en prélude au lancement de cet essai, l’auteur, un homme d’expériences parce que lui-même exerçant dans cette corporation de marginalisé entend tel Aimé Césaire, de fait la voix des sans voix. A l’en croire, être Docker peut bel et bien être une occupation noble mais, cette désignation ou cette occupation a revêtu de tout temps, à tort ou à raison, un sens péjoratif au Bénin. Et pourtant, les dockers sont des hommes à tout faire, ce sont de braves gens qui affrontent le vent marin, les navires et les marchandises qui viennent dans le pays par voies maritimes a précisé l’écrivain. Des exemples à l’appui ainsi que des témoignages, il pense que cette catégorie d’employés mérite mieux que le traitement que lui fait la société béninoise des manutentions portuaires. Pour le journaliste écrivain, le force de la Sobemap repose sur cette catégorie de professionnel complètement au bas de l’échelle mais qui porte les résultats à travers son dynamisme et les nombreux risques qu’elle prend. Ainsi, il urge et importe que société, revisite le traitement de cette main d’œuvre et revoit le système qui emploie ces agents a suggéré l’écrivain. Pour Yannick Somalon, cet ouvrage se veut être un véritable plaidoyer à l’endroit des décideurs en vue d’une amélioration remarquable du quotidien de ces ouvriers qui constituent en réalité un maillon important dans le fonctionnement du port de Cotonou.