(La vice-Présidente de la République Talata Zimé et le député Gérard Gbénonchi présents)
En vue d’amener les Eglises Evangéliques à s’imprégner des dispositions légales ayant trait aux payements des impôts et à la pollution sonore, le révérend Pasteur Germain Agossa, Président du Réseau National d’Intercession et de Soutien des Cadres Chrétiens (ReNISCC), a initié une causerie-débat entre ses collègues pasteurs, des cadres de l’administration publique, des députés et des membres du gouvernement. Cette rencontre, qui a connu la présence effective de la Vice-Présidente madame Talata Zimé et du député Gérard Agbénonchi, a eu lieu le samedi 16 novembre 2024 au quartier PK10 dans la commune de Sèmè-Podji.
Par Dieudonné AWELE
Deux cents cinquante (250) pasteurs et cinquante (50) ouvriers de différentes églises évangéliques ont pris part à cette séance d’information et de sensibilisation organisée par le révérend Pasteur Germain Agossa. Ceux-ci ont été entretenus par des cadres de l’administration publique sur les questions liées aux impositions fiscales auxquelles les églises doivent désormais faire face et aussi à la règlementation de la pollution sonore. Tout ceci régit par des lois en vigueur en République du Bénin.
En ce qui concerne les obligations fiscales des églises, Pascal D. assistant du Directeur Général des Impôts, explique que l’imposition s’applique aux églises qui mènent des activités commerciales et/ou concurrentielles. Autrement dit, quand une église reste uniquement dans son cadre d’évangélisation qui est une activité à but non lucratif, elle n’est ni soumise à la taxation ni aux charges fiscales. Contrairement donc aux rumeurs d’intoxication qui se font entendre, les quêtes, les offrandes, les dîmes et les dons qui s’offrent aux églises ne font objet d’aucune visée des impôts.
De même une communication a été présentée sur la pollution sonore dont font montre certaines églises évangéliques. Dans son exposée, Carole Adjovi, juriste environnementaliste auprès du Ministère de Cadre de Vie, est revenue sur les exigences de la loi qui cadre la pollution sonore en République du Bénin. Elle a expliqué aux participants les dommages que créent ces nuisances sonores sur la santé des hommes. Carole Adjovi a ensuite mis l’accent sur le décibel à respecter et invité les pasteurs à se conformer aux dispositions de la loi.
Prenant la parole, la vice-Présidente de la République Talata Zimé a renchéri les différences communications présentées. Suivant son développement, le gouvernement a pris toutes ces dispositions pour le bien-être de tous les citoyens. En abordant l’épineuse question de la pollution sonore, la deuxième haute personnalité de la présidence a démonté les conséquences désastreuses qu’engendre la pollution sonore sur les oreilles d’une part et d’autre part sur l’organisme entier. Elle a par ailleurs invité les pasteurs à œuvrer pour la paix, à prêcher la paix et à prier pour la paix.
L’honorable Gérard Gbénonchi, député à l’Assemblée Nationale, a quant à lui déploré la désinformation entretenue autour des obligations fiscales des églises. Pour lui, les règles sont claires et seules les églises qui mènent des activités commerciales et concurrentielles qui sont soumises aux impositions fiscales. Il a aussi mis l’accent sur les domaines qui abritent les églises. Suivant ses explications, si le domaine n’est pas enregistré au nom de l’église et porte le nom d’une personne physique, ce domaine est systématiquement soumis aux impôts et non l’église.
L’initiateur de cette rencontre, l’apôtre Germain Agossa, Président du Réseau National d’Intercession et de Soutien des Cadres Chrétiens a manifesté toute sa gratitude envers l’honorable Gérard Gbénonchi pour sa contribution à la réussite de l’évènement et aussi et surtout la présence effective de la vice-Présidente de la République son Excellence Talata Zimé. « l’Organisation de cette journée de prière et d’échanges avec l’administration publique est l’un des objectifs du Réseau National d’Intercession et de Soutien des Cadres Chrétiens. Pour nous, la paix et la quiétude dans notre nation dépendent en grande partie du rôle d’intercesseur que doivent jouer les chrétiens et les églises du Jésus-Christ en faveur de la nation et des dirigeants de notre pays. C’est dans cette logique que s’inscrit la vision du ReNISCC qui consiste à intercéder et soutenir nos frères et sœurs chrétiens et prier aussi pour la paix de cette nation afin que Dieu installe son royaume dans notre pays et positionne les personnes dignes selon son cœur à la place qu’il faut »» a-t-il fait savoir.
La prochaine rencontre aura lieu en début de l’année 2025 dans la vallée de l’Ouémé où plus de cinq cent (500) pasteurs et des milliers de fidèles sont attendus.