Le mouvement de grève entamé depuis deux mois dans le secteur de la santé, se poursuit au Centre hospitalier universitaire départemental (Chud) du Borgou. Malgré l’intervention du Gouvernement, à travers le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, le personnel du centre n’entend pas démordre. Il l’a réaffirmé, lors de l’assemblée générale tenue, ce mercredi 8 novembre.
Au Chud-Borgou, la grève organisée dans le secteur de la santé est loin d’avoir amorcé son dégel. C’est le constat effectué, ce mercredi 8 novembre, au niveau des différents services du centre. Pour leur permettre d’être au même niveau d’information, les agents ont été conviés à une assemblée générale.
Selon le secrétaire général du Syndicat des travailleurs du Chud-Borgou, Ibrahim Nondichao, il n’y a pas encore eu de satisfaction. « Ce n’est qu’au niveau du point financier, que le Gouvernement est disposé à payer le tiers, mais que pense-t-il de la question concernant la carrière des agents. Faut-il lever la motion alors qu’ils continuent d’être sans salaires ? », a confié le responsable syndical. « Par rapport à la levée de la motion de grève, elle ne peut qu’être que le fait des représentants du collectif des syndicats du secteur de la santé qui l’avaient signée », a également laissé entendre Ibrahim Nondichao.
N’étant pas encore lévé, le mouvement se poursuit au Chud-Borgou. « Nous allons continuer à observer le mot d’ordre de 72 heures de grève avec service minimum », a insisté le syndicaliste. Espérant que le Gouvernement leur reviendra, après avoir revu sa copie, il promet la sortie de crise pour bientôt