Tout semble fin prêt pour le démarrage des travaux de construction de l’aéroport international de Glo-Djigbé. Ce rêve, que les Béninois ont longtemps caressé, sera d’ici peu, une réalité. On l’aura compris. Le pragmatisme du régime du Nouveau départ permet d’atteindre des résultats qui contrastent avec les habitudes qui ont pendant longtemps retardé l’évolution de ce pays.
En effet, les études de faisabilité de l’aéroport sont, à présent, bouclées. La Commission interministérielle d’expropriation du domaine devant abriter l’aéroport a fini ses travaux et a affiché la liste des sinistrés à dédommager au niveau des mairies des communes concernées (Zè, Tori-Bossito, Abomey-Calavi…) où elles pourront remplir les formalités pour entrer en possession de leur dû. Mieux, le gouvernement a mobilisé plus de 300 milliards Fcfa, et c’est à juste titre que l’entreprise déléguée pour la réalisation de cet ouvrage qui fait partie des 45 projets phares du Pag, s’est empressée de fouler le sol béninois. La preuve que l’expertise peut se mettre très rapidement au service d’un Etat responsable. Ainsi donc, sous le Nouveau départ, la roue du développement tourne.
Alors que ce rêve qui date qu’une quarantaine d’années devenait un mythe, le gouvernement Talon brise la glace et fait reculer les frontières du doute. A juste titre, le Bénin pourra enfin disposer d’un aéroport international doté d’une piste de 4250 m de long et 60 m de large, d’un terminal voyageurs d’une capacité de 1,6 millions de passagers par an, d’une aérogare fret pouvant traiter 12 000 tonnes par an, de voies de sortie rapides et de bretelles de raccordement. Aussi, il est à noter que le futur aéroport remplacera celui de Cadjèhoun, enclavé par la ville et qui ne peut, de ce fait, connaître une extension, notamment en ce qui concerne la longueur de la piste. En somme, si la météo est favorable, les travaux pourraient démarrer d’ici février 2018.
18-12-2017, La rédaction