Eliminés dès les préliminaires de la Ligue africaine des clubs champions par l’Asec Mimosa de la Côte d’Ivoire, il y a quelques jours, les Buffles Fc du Borgou sont actuellement en proie à des agitations. Les joueurs ont boudé, vendredi 9 mars dernier, la séance d’entraînement à laquelle les membres de leur staff technique les ont conviés. Par rapport à leur attitude, les supputations vont bon train.
Au lendemain de leur élimination du tour préliminaire de la Ligue africaine des clubs champions, l’heure n’est pas à la quiétude au sein des Buffles Fc du Borgou. Mama Bah Yèrè et ses coéquipiers continuent de traîner les pas, alors que dans la perspective du démarrage du championnat national de football, saison 2018-2019, la plupart des clubs ont déjà repris le chemin des entraînements. Conviés, vendredi 9 mars dernier, pour leur première séance, à peine six ont répondu présent au rendez-vous. Alors qu’ils auront, très bientôt, à défendre leur titre de champion.
S’agissait-il d’un contretemps pour les autres ou d’un mouvement de boycott ? Pour le moment, il serait difficile de le dire. Déjà les commentaires vont bon train. Dans la plupart des milieux sportifs à Parakou, certains font état d’un problème de primes qu’ils n’ont pas perçues au cours de leur aventure en Ligue africaine des clubs champions. Des considérations que balaient du revers de la main, leur président Laurent Léhady Gnansounou.
Pour cette campagne, explique-t-on au sein de son entourage, par joueur, c’est une prime de 50 000 F Cfa en cas de victoire par match et 500 000 s’ils passaient l’étape de l’Asec. Au tour suivant, 100 000 par match remporté et 1 million, en cas de qualification. Selon les membres de l’équipe dirigeante de l’équipe, il n’a jamais été question du paiement d’une quelconque prime de participation à cette compétition. Ils assurent que la subvention de l’Etat n’était pas destinée à payer d’éventuelles primes.