Après la première édition qui s’est déroulée en 2017, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) organisera la deuxième édition des Journées nationales de gouvernance. Ces dernières vont se dérouler, les 21 et 22 juin 2018 dans les locaux de l’Hôtel Azalai à Cotonou. Une information rendue publique par le président de ladite autorité Jean-Baptiste Elias qui était face à la presse dans la soirée du Lundi 18 juin 2018.
Placées sous le thème : « La lutte contre l’impunité et la corruption : quelles méthodes pour rendre effective la sanction et pour aller plus loin dans l’application des textes », la deuxième édition des Journées nationales de la gouvernance viennent confirmer le succès de la première édition dont le bilant de la mise en œuvre des recommandations sera présenté aux participants au cours des travaux.
Selon Jean-Baptiste Elias, président de l’ANLC, l’édition 2018 des Journées nationales de gouvernance constitue, « une rencontre de haut niveau des différents décideurs politiques et socio-économiques pour discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté afin de mobiliser un large éventail de parties prenantes de la société béninoise appuyé par des experts internationaux pour favoriser le débat autour de la promotion de la bonne gouvernance en lien, entre autre, avec les objectifs de développement durable ».
Il est attendu pour ces journées, 150 participants composés du président de la République ou de son représentant, des présidents des institutions, des autorités politiques, des têtes couronnées, des responsables religieux, des partenaires techniques et financiers, des universitaires, des responsables d’institutions africaines de lutte contre la corruption. Ces derniers seront appelés a prêté attentions aux différentes communications qui seront présentés par des panelistes dont la mission est de faire entre autres, l’Etat des lieux des guides des usagers et des manuels de procédure et en dégager l’état de la lutte contre la corruption dans les administrations centrales, déconcentrées et décentralisées.
Des efforts de l’ANLC qui ne manquent pas de payer dans la mesure où, le Bénin occupe la 85è place dans le classement 2017 de Transparency international contre 95è au titre de celui de 2016 soit 10 places de gagner.
Christophe KPOSSINOU