Des dispositions à amender et des critères à intégrer, mais qui nécessitent pour la plupart, un toilettage de la Constitution du 11 décembre 1990. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus des députés à l’issue du dernier séminaire national autour du projet de proposition portant nouveau Code électoral qui s’est tenu, il y a quelques jours, à Azalaï Hôtel de Cotonou. Aussi, à l’horizon, la réforme du système partisan s’impose, et à son tour, elle nécessite tout au moins, une ponctuelle actualisation de la loi fondamentale.
Ainsi, au regard de ces différentes exigences pour permettre des élections générales, une plus large représentativité des femmes à l’Assemblée nationale et dans les instances de décisions et l’institutionnalisation de la Cour des comptes pour ne citer que ces exemples, il est annoncé, dans les tout prochains jours, l’introduction à l’Assemblée nationale, d’une proposition de révision de la Constitution. Vraisemblablement, elle interviendra dès le mois de juillet.
L’autre information phare, selon les propositions qui seront faites, dans la perspective d’une Constitution qui permette de réduire les dépenses liées aux joutes électorales et de mieux se concentrer sur le développement de la Nation, c’est qu’il est envisagé pour 2026, des élections générales au Bénin. C’est dire qu’à l’Assemblée nationale, il y a toujours des députés qui sont décidés à faire bouger les lignes et à rejeter l’immobilisme. Et si une première tentative a échoué en mars 2017, il est fort probable que celle de juillet prochain soit la bonne. Attendons de voir.
22-06-2018, Isac A. YAÏ