Exit le Sénégal ! Qui rejoint la cohorte des sélections africaines à sortir dès le premier tour de la Coupe du monde Russie 2018. Soit cinq équipes africaines sur un total de cinq engagées. Bilan désastreux dû au manque de réalisme, à l’absence de pragmatisme de ces équipes qui se sont comportées comme des benêts pour certaines, à l’instar des Super Eagles du Nigeria et des Lions du Sénégal. Le rationalisme ne serait-il décidément pas africain !? Vaste sujet philosophique.
Toutefois, au-delà de toute amphétamine discursive, il est frappant de noter que les joueurs africains évoluent pour la plupart dans de grands championnats et clubs prestigieux, et n’ignorent rien à tout le moins du niveau de jeu de leurs adversaires, les joueurs des autres sélections à qui ils n’ont en général rien à envier, si ce n’est ce petit supplément d’âme qui fait la différence : ce qu’on appelle dans le jargon footballistique ‘’la gagne’’. C’est tout. C’est peu ! Et surtout c’est possible.
Bah, non ! Il semble que lorsqu’on est footballeur africain, on aime se mettre dans une telle posture de fragilité, histoire de mieux se mettre en position affectionnée de victime, d’accabler le mauvais sort, en tout cas de pleurer sur son sort, de dénoncer la partialité supputée de l’arbitre Blanc qui serait contre le Noir ! Et autres fadaises de même acabit! Encore faut-il tout bien faire par soi-même pour ne pas avoir à se trouver en délicatesse et subir la loi de l’autre de qui dépendrait votre sort. Y en a marre qu’avec les Africains, l’enfer c’est toujours l’autre…