L’évaluation organisée le 16 juin dernier au profit des enseignants de la maternelle et du primaire sera reprise en raison de plusieurs irrégularités. C’est ce qu’a décidé le Conseil des ministres de ce mercredi 11 juillet.
L’évaluation organisée le 16 juin dernier au profit des enseignants de la maternelle et du primaire sera donc reprise le 28 juillet prochain. Cette décision émane du Conseil des ministres de ce mercredi 11 juillet. Informé des omissions constatées sur les listes de composition des enseignants, des nombreux dysfonctionnements ne permettant pas de prendre la mesure réelle de la situation en vue de la conception et de la mise en œuvre d’un programme efficace de renforcement des capacités, le gouvernement a décidé de soumettre à nouveau les enseignants concernés aux épreuves. Ils composeront dans les mêmes matières que précédemment, à savoir le français, les mathématiques et la pédagogie appliquée, a expliqué le ministre Oswald Homeky au cours de la présentation des décisions issues de la rencontre.
« Les cas des enseignants qui n’ont carrément pas pris part à l’évaluation et d’autres irrégularités préoccupantes » ont été également abordés. Autant d’irrégularités qui, d’après lui, fondent cette décision de reprise dont le but est de mettre en place, au titre de la formation continue des enseignants de la maternelle et du primaire, les programmes de renforcement de capacités pertinents répondant à leurs besoins. Dans la vision du gouvernement, cette évaluation répond à une stratégie dont la finalité est de réaliser un diagnostic des capacités pédagogiques afin d’améliorer la qualité de notre système éducatif. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que, se fondant sur des informations relatives à des irrégularités, le gouvernement décide de remettre les compteurs à zéro. Bien d’autres concours de recrutement ont déjà connu ce sort, à l’ère du Nouveau départ, chaque fois que des dénonciations sont faites et des défaillances constatées. Il faut préciser que cette évaluation n’est pas un concours et n’agit pas sur l’évolution professionnelle des enseignants. Elle vise surtout à déceler leurs failles pour les outiller afin d’y remédier.