Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 25 juillet 2018 sous la présidence du chef de l’État, le président Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises dont notamment, la nomination du général de brigade de la police, Louis Philippe Houndégnon. L’ancien chef de la police nationale mis à l’écart de toute décision depuis l’avènement du régime de la rupture est nommé directeur de la radicalisation, de l’extrémisme violent au ministère de la défense. Une nomination qui va certainement suscité beaucoup de critiques vu les évènements de 2012 à 2013 sous le second quinquennat de l’ancien président Boni Yayi.
L’autre décision qui parait très important est la suppression des autorisations d’exercice privé pour les agents de santé du service public. En effet, le gouvernement a fait le constat de ce que les médecins agents du service public passent plus de temps dans leurs cabinet privé que dans les hôpitaux du service public où il gagnent leur salaire.
Ce qui a des conséquences sur la disponibilité de ces derniers à s’occuper des patients dans les hôpitaux publics. Il a alors été décidé en conseil des ministres, de suspendre les demandes d’autorisation en cours et celles déjà en exercice.
Ce qui veut dire que les cliniques privées appartenant aux médecins recrutés et qui exercent dans le service public sont appelés à fermer les portes avant le 1er septembre 2018, date à la quelle les contrôles vont commencer sur toute l’étendue du territoire national.
Au delà de ces grandes décisions, un rapport d’audit sur l’Office National d’Imprimerie et de Presse, Onip a révélé de graves dysfonctionnements dans la passation des marchés pour l’acquisition des machines d’imprimerie. Le conseil a autorisé le ministre de l’économie numérique à prendre les mesures qu’il faut à l’encontre des personnes concernées et de relever de leur fonction les membres du comité de direction de l’Onip.
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Yannick SOMALON