Du bruit pour rien, mais le gouvernement avance. La réforme instaurée dans le cadre des allocations universitaires stimule l’excellence dans le monde universitaire. Le gouvernement, de son côté, monte la cagnotte à chaque fois pour célébrer la qualité de l’enseignement en milieu universitaire.
Depuis l’instauration de la réforme, le gouvernement a déjà injecté 18 milliards de FCfa au titre des allocations universitaires. Depuis plusieurs années, jamais les gouvernements successifs n’ont atteint un taux aussi record. Cet important investissement couvre à la fois les allocations mais surtout les arriérés qui sont en train d’être épongés. Tenez ! L’augmentation des fonds alloués aux bourses en 2018 a permis d’apurer des arriérés d’allocation sur la période de 2015 à 2017, à hauteur de 14.911.935.889 de FCfa. Les allocations de l’année en courssont assurées à fin août pour 3.346.117.582 de FCfa soit, à cette date, 18.258.053.471 de FCfa engagés en 2018 au titre des allocations universitaires contre 7,5 milliards de FCfa en moyenne par an jusqu’en 2015 à la veille de l’avènement du régime du Nouveau départ. En termes d’effectif d’allocataires pris en charge par cette mesure, on peut dénombrer 29 977. Ce nombre couvre 14 197 anciens et 15 780 nouveaux, soit une augmentation de plus de 100% du nombre de bénéficiaires. Sur le plan du renforcement des intrants du système universitaire, le gouvernement a mis en route une série de réformes audacieuses. Ces mesures ont permis de consentir d’énorme investissement. A ce niveau, l’Etat consacre en moyenne chaque année 55.000.000.000 de FCfa contre 38.000.000.000 de FCfa en 2015, au fonctionnement des universités, de leurs personnels et de leurs programmes d’intervention. Au chapitre des infrastructures, les efforts entrepris par le gouvernement depuis l’année 2016 sont visibles. Il s’agit de la Construction et l’équipement d’infrastructures administratives, pédagogiques et de laboratoires au profit des universités nationales d’Abomey-Calavi et de Parakou, de l’université d’Agriculture de Kétou ainsi que du Centre universitaire de Sakété. On peut également citer l’acquisition et la réhabilitation en cours d’un domaine à Ouidah, pour abriter la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg).
Un point d’orgue sur la formation
Sur le plan de la formation et dans le souci de donner ujn contenu à l’employabilité, l’Etat a créé de nouvelles filières qui rendront les étudiants directement employables à la fin d’une formation courte de 2 ans. Outre cette innovation, de nombreuses réformes ont été menées. On peut citer, la création de l’Institut National Supérieur des Classes Préparatoires aux études d’ingénieurs (Inspei), la création des Instituts Universitaires d’Enseignement Professionnel (Iuep), l’organisation des examens nationaux de Licence et Master au niveau des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur. Au titre de ces réformes, figure également l’organisation des travaux de la sélection des nouveaux bacheliers qui valorise la compétence et assure l’équité et la réorganisation du système d’attribution des bourses pour tenir compte des besoins en formation de l’économie nationale et faciliter leur utilisation optimum.En vue d’améliorer la qualité de la formation et de corriger le ratio enseignant/étudiants, de nombreuses actions ont été menées. En effet, le Gouvernement a fait l’option de doter les universités d’un nombre suffisant d’enseignants en 5 ans. C’est la raison pour laquelle un programme de recrutement de 200 doctorants est engagé pour alimenter les écoles doctorales avec l’espoir que dans trois (03) ans les universités publiques du Bénin auront à leur disposition 200 nouveaux assistants.De plus, une vague de 100 assistants a été sélectionnée en juillet 2018 pour être recrutée pour les 4 universités nationales. Le processus de sélection de 100 nouveaux assistants sur le budget 2019 est en cours.
AT