Le ministre de la Justice, Sévérin Quenum a présidé le lancement des Etats généraux de la société civile qui se tient du 18 au 19 décembre 2018 au Bénin Royal hôtel de Cotonou. Durant deux jours, de nouvelles orientations seront définies pour une meilleure implication de la société civile dans les différentes politiques de développement au niveau local et national. Plusieurs communications ont meublé les présentes assises. On peut citer à ce titre, celle relative à l’état des lieux de la société civile béninoise présentée par la communicatrice Denise Diakité.
D’entrée, elle a indiqué qu’une étude approfondie a été réalisée et a permis de dégager les orientations majeures pour l’organisation des présentes assises. Après avoir fait un historique du processus ayant abouti à la mise en place des OSC, elle a exposé les efforts du gouvernement pour la promotion de celles-ci. A cet effet, elle va déclarer qu’à partir de 1999, « le gouvernement du Bénin a accordé plus de ressources à la promotion des OSC ». Mieux, à l’en croire, un ministère a même été mis sur pied pour plus de coordination entre l’Etat et les acteurs de la société civile.
Pêle-mêle, elle a évoqué les difficultés majeures auxquelles sont confrontées les organisations de la société civile.
Au nombre de celles-ci, on note une fiscalité inadaptée à la promotion des OSC, un manque de coordination au niveau des acteurs de la société civile, une forte dépendance financière, la non institutionnalisation des Osc. « Aucun mécanisme n’est prévu pour financer la société civile au Bénin», va ajouter Denise Diakité.
Toutefois, elle a estimé que des débuts de solutions sont en train d’être trouvés pour institutionnaliser les OSC afin de contribuer de façon efficace à leur autonomisation.
Dios CHACHA
