Le Bénin vient de conclure un accord de financement portant sur 127 millions d’euros soit 83 milliards de F CFA pour financer le projet d’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). C’est le fruit d’une dynamique développée par le chef de l’Etat et du savoir-faire du ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni.
La Banque Mondiale, de nos jours, n’apporte son assistance qu’aux Etats dont la gouvernance, notamment la gestion des finances souscrit en tout point à ses exigences, qui sont relatives essentiellement à l’orthodoxie et aux normes en matière de gestion des finances publiques, la lutte contra la corruption…
Le Bénin jouit de cette confiance. Aussi, l’institution de Bretton Woods ne lui marchande-t-elle pas son soutien. Récemment, elle était à ses côtés pour conclure l’opération de reprofilage de dette menée en 2018 et faite davantage aux intérêts du Bénin. Sous la férule du ministre Romuald Wadagni, qui valide l’adage selon lequel « Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années », le Bénin vient à nouveau de conclure un accord de financement d’un montant total de 83 milliards de Francs CFA avec une banque commerciale internationale, sous garantie partielle (à hauteur de 40% du principal) de la Banque Mondiale en plus d’une participation financière directe de la Banque. « Nous démontrons encore que le Bénin est capable d’attirer des investisseurs étrangers de premier plan, également sur des projets sociaux prioritaires », s’en félicite le ministre de l’Economie et des Finances. Ce prêt porte une marge d’intérêt inférieure à 3,5% pour une maturité de 12 ans. Il démontre, surtout, la capacité du Bénin à négocier les termes les plus favorables de prêt en faisant recours aux instruments innovants qu’offrent les institutions financières internationales.
2019, année vraiment sociale
La conclusion de ce prêt permettra « de grandes avancées sociales dès 2019. Cet accord permet de financer une partie importante du projet Arch (Assurance pour le renforcement du capital humain), surtout les piliers : assurance maladie, formation, micro-crédit, retraite», exulte Romuald Wadagni, qui avance : « C’est un moment décisif pour une politique du gouvernement », faisant ainsi référence à l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) dont c’est plus que jamais la phase de concrétisation en cette année. Les financements négociés déjà avec la Banque islamique de Développement, l’Agence française de Développement et bien d’autres bailleurs en font foi.