Le ministère de l’Economie et des finances s’est entretenu avec les opérateurs économiques au sujet de l’amélioration du climat des affaires au Bénin. Cette rencontre s’est tenue hier à la salle de conférence dudit ministère.
Les opérateurs économiques nationaux et étrangers peuvent se frotter les mains, en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires au Bénin. Hier à la salle de conférence du ministère de l’économie et des finances (Mef), Romuald Wadagni a eu une séance d’échanges avec les hommes d’affaires. A l’occasion, chaque directeur sectoriel a présenté les réformes engagées dans sa structure pour faciliter l’investissement au Bénin. A ce titre, la dématérialisation et la modernisation de l’administration publique étaient au cœur des échanges. Pour Nicolas Yènoussi, Directeur général des impôts, d’autres réformes aussi prioritaires ont été menées. Il s’agit, entre autres, de la déconcentration de la certification des états financiers, de la simplification de la procédure de délivrance des attestations fiscales, de la mise en place de la télédéclaration, du télépaiement et de la procédure de déclaration d’existence des entreprises qui a été également simplifiée. En un mot, le Dgi entend mettre en place un interlocuteur unique qui permettra aux chefs d’entreprises de payer leurs impôts à un seul endroit. Pour sa part, Victorien Kougblénou, Directeur général de l’Agence national de développement du foncier, a annoncé que le plan cadastre de Cotonou est déjà disponible sur le site web de l’Agence. Le mef Romuald Wadagni a, quant à lui, signifié que le secteur privé est un vecteur pour la croissance économique, il faut donc motiver la création d’entreprises et l’émergence de celles déjà existantes. Aussi, a-t-il annoncé la suppression de deux taxes dont celle sur la vérification des matières premières destinées à l’exportation lors du Conseil des ministres du mercredi 06 mars 2019. Il est revenu sur les réformes engagées au niveau de la douane qui ont permis de rendre le port de Cotonou plus compétitif. Romuald Wadagni a, en outre, souligné que les pays frontaliers ne sont pas toujours au même rythme d’engagement que le Bénin et cela entraîne quelques difficultés dans la mise en œuvre de certaines réformes compte tenu de la porosité des frontières. A ce sujet, il a invité les participants à opérer dans la transparence, car le gouvernement ne peut pas tolérer que les entreprises opèrent dans l’informel.
8-03-2019, Patrice SOKEGBE