Béninoises, Béninois !
Chers compatriotes !
Notre pays traverse une période assez sensible et aucune voix ne sera de trop dans l’apaisement de ce climat délétère. Les élections législatives d’Avril 2019, se sont déroulées dans une ambiance incommode et inédite. Mon cher pays le Bénin, label démocratique en Afrique a connu des tensions issues des caprices politiciennes. Je remercie Dieu le Clément et Miséricordieux d’avoir ramené enfin le calme et la paix car les choses évoluaient à une allure très inquiétante. La vie elle-même est constituée de haut et de bas. Rien ne demeure bon en permanence avec une stabilité inamovible. La démocratie, par moments, ondule et rencontre des difficultés qui exposent ces tares.
Je me réjouis une fois encore de l’accalmie. Je salue la mémoire des illustres disparus et que la terre leur soit légère. Mes condoléances les plus attristées aux familles éplorées. Je tiens à rendre un hommage assez particulier à nos forces de sécurité et de défense qui ont fait preuve de professionnalisme et de patriotisme. A l’Opposition absente à ce scrutin, je leur demande de ne pas brûler ce pays cher à nous tous. Les nouveaux élus sont des Béninois et donc nos frères. Patrice Talon est notre frère et mérite qu’on l’encourage dans ses exploits historiques. Ce pays doit être construit dans l’unité et non dans la division ou une opposition radicale. J’invite les acteurs politiques de mon pays à tirer leçon de cette situation pour l’avenir. Aux populations, j’aimerais les inviter à ne pas céder aux opérations de charmes des politiciens. Ils se servent de vous comme bouclier. Mais, quand ça dégénère, eux, ils sont toujours ailleurs ou protégés. Lors des tristes évènements de Dantokpa, vous, vous avez été gazés et eux protégés. Admettons même que Patrice Talon n’est pas bon ce serait pour choisir qui ? Il faut bâtir le Bénin dans l’unité.
Moi Thierry GANDAHO, alias le bourgeois Saoudien, j’ai foi en Patrice Talon. C’est un leader né, qui a les aptitudes et qualités intrinsèques d’un chef. Un chef mérite respect. C’est le président de tous les Béninois. Il fait des efforts et des progrès louables. Ne pas l’encourager serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, je dirai même de mauvaise foi. Nulle part au monde la démocratie n’est parfaite. Même les pays que nous citons en référence, ont leurs réalités. Oui ils font face à des difficultés inhérentes à toute gouvernance.
Nous sommes dans une autre phase expérimentale de notre démocratie avec une Assemblée nationale sans une minorité de blocage systématique. Dans quatre ans, nous ferons le bilan. Inutile de traiter Patrice Talon, qui est à son premier quinquennat, de dictateur. Quelqu’un qui tient à instituer un mandat unique dans notre Constitution ne saurait être un dictateur. Quelqu’un qui en 2017, lors de son projet de révision constitutionnelle, voulait affaiblir les pouvoirs du chef de l’Etat ne saurait être considéré comme un obsédé du pouvoir comme d’autres qui en ont la nostalgie vivace. Installons nos députés et encourageons Patrice Talon à relever les défis qui s’imposent. Je crois fermement en lui. Je peux me tromper et je vous le concède car l’essence de la démocratie ne s’articule pas autour de l’inimitié mais plutôt autour de la confrontation d’idées et de points de vue. Patrice Talon rêve d’être sur des talons de gloire en 2021 et dans cette dynamique il le sera. Et ce sera à l’actif de tous les Béninois. Tous les patriotes doivent l’y encourager. Même s’il n’est pas populiste, il veille au grain, à la gestion efficiente et orthodoxe des ressources de l’Etat. En tant qu’Opérateur économique, je sais que nous avons l’art de réaliser des performances et les réalités sont là avec Patrice Talon. Pour jouir des fruits réels de ses innombrables réformes c’est à moyen ou long terme. Patrice Talon a besoin donc de notre indéfectible soutien pour la suite de son combat. Sinon nous allons le regretter et je vous aurais prévenu car on ne cerne la plénitude de l’utilité de quelqu’un qu’en son absence. La paix n’a pas de prix.
Vive la paix
Vive le Bénin
Thierry GANDAHO, le Républicain et Franco Béninois