Etat civil. Les détenteurs des actes de naissances établis dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil (Pedec) se retrouvent confrontés à un mur, lors de la demande d’une carte d’identité ou d’un passeport, auprès des services administratifs compétents. Les agents de l’Etat à ces postes continuent de leur opposer la production de souches de ces actes. Le conseil des ministres invite ces agents à cesser de telles pratiques. Selon le compte rendu présenté dans l’après-midi de ce mercredi 2 octobre, à la présidence de la République par le ministre Alain Orounla, une formation a été organisée au profit des agents en charge des pièces d’identité dans les préfectures, et du passeport à la Direction de l’Emigration-Immigration, en vue de la maîtrise des éléments de sécurité des nouveaux actes de naissance. En effet, c’est pour mettre fin aux tracasseries subies par les populations que le projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil a été réalisé et permis de recenser environ 2,5 millions de Béninois. Les actes de naissance élaborés dans le cadre de ce projet sont reconnus par l’usage d’un kit technologique qui permet d’attester de leur authenticité.
Hier, au terme du conclave gouvernemental, les ministres concernés par ce dossier ont été instruits à l’effet de prendre les dispositions nécessaires en vue de la reconnaissance par toutes les administrations intéressées du nouveau format des actes de naissance sécurisés.