Contrairement aux écoles primaires publiques qui ont fermé momentanément leurs portes du fait des inondations dans la commune de Zagnanado, les activités pédagogiques se déroulent à l’école primaire publique d’Agonvè, victime elle aussi de ce phénomène cyclique suite à la décision du directeur de l’établissement de maintenir les apprenants et le corps enseignant en situation de classe. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la vie des enfants.
Ainsi, pour se rendre dans leur école, les apprenants sont obligés de braver les eaux par barque. Pis, arrivée dans ce lieu de savoir, ils doivent s’adonner à d’autres gymnastiques avant d’accéder à leurs salles de classe, l’école étant totalement inondée.
Selon l’ABP qui a rapporté l’information, ces enfants doivent « procéder à des contournements avant de se faire repêcher dans les classes par leurs enseignants ». Une situation qui suscite des inquiétudes chez les parents d’élèves qui souhaitent que l’Epp groupe B d’Agonvè marque un arrêt des cours en raison des risques de noyade.
Déterminé à maintenir les apprenants en situation de classe, le directeur de l’école, Athanase Dègan estime que les activités pédagogiques peuvent se poursuivre. Pour pallier les difficultés auxquelles les enfants sont confrontées, il a souhaité la construction de passerelles, la disponibilité d’embarcations, de passeurs et des gilets de sauvetage, pour assurer le transport des écoliers.
Surpris de voir cette école ouverte, le chef de l’arrondissement de Kpédékpo, Pierre Ladidjè, a rassuré que le conseil communal prendra les dispositions nécessaires pour la construction de passerelles afin de faciliter l’accès aux salles de classe aux enfants de cette école. « Telle que la situation se présente, les eaux vont se retirer dans deux semaines environ », a expliqué le CA. Pour lui, il n’est pas question d’arrêter les cours.
L’effectif des apprenants de cette école est de 195.
F. A. A.