« Empêchons l’érosion des sols, protégeons notre avenir ». Tel est le thème de la Journée mondiale des sols qui sera célébrée le 30 décembre prochain. A cet effet, le projet ProSol de la Giz et la Faculté des sciences agronomiques (Fsa) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) ont initié depuis hier un séminaire de formation de 30 praticiens et étudiants. « La journée mondiale des sols se tient afin d’attirer l’attention du monde entier et surtout des acteurs des sciences du sol, des utilisateurs du sol et ses diverses ressources ainsi que de toute la population rurale et urbaine sur l’importance d’un sol en bonne santé. Il s’agit aussi de nous rappeler l’importance vitale des sols afin que nous prenions jour après jour, toutes les dispositions pour les utiliser durablement et les léguer en bonne santé aux générations futures », a fait savoir Tobias Godau, chargé du projet ProSol/Giz.
Cette formation qui prendra fin le 30 novembre prochain avec la remise des attestations le 5 décembre, a été lancée par Maxime da Cruz, Recteur de l’Uac. Pour ce dernier, la terre est une vraie richesse, raison pour laquelle elle doit être pérennisée afin que les populations qui en tirent leurs nourritures et autres services puissent continuer à y vivre. « Mais la surexploitation menace sérieusement les ressources en terre et en eau. C’est la conséquence directe des besoins croissants des populations en pleine extension conjuguée à des pratiques inappropriées de la gestion des terres. Les sols, ainsi soumis à la forte pression anthropique en plus des conditions climatiques de plus en plus défavorables, deviennent très sensibles à la dégradation et ne supportent pas les systèmes et modes agricoles actuellement pratiqués », a-t-il déploré. A en croire le Docteur Félix Kouelo Alladassi, président du comité d’organisation et le professeur Philippe Lalèyè, doyen de la Fsa, ce séminaire permettra de fournir aux agriculteurs des ressources humaines de qualité afin de contribuer à l’adoption des systèmes de production durable et à la protection de l’environnement. « Il permettra de mettre à la disposition du monde agricole des ressources humaines qualifiées pour assurer la formation continue des agriculteurs sur les technologies de la Gestion durable des terres (Gdt/Acc) », a conclu le président du comité d’organisation.